Kinshasa, 20 novembre 2024 (ACP).- Une auto prise en charge des élèves après leurs études aux humanités a été expliquée par un responsable d’un institut artistique situé au centre de la ville Province de Kinshasa capital de la République démocratique du Congo, a appris ACP mercredi d’un entretien. « Nos élèves jeunes artistes, une fois aux humanités à partir de la 3ème et 4ème des humanités ( 5è et 6ème d’ancienne appellation), sont capables de se prendre en charge et réaliser plusieurs œuvres artistiques notamment, des petits tableaux, des petites sculptures, donc ils peuvent travailler librement et gagner de l’argent, c’est ça d’ailleurs notre objectif » a déclaré Carol Beya Thidi Maître Sculpteur et préfet de l’Institut de Beaux-Arts.
« Notre vision ainsi que notre objectif est de former des futurs artistes intellectuels, ici on ne forme pas seulement des dessinateurs, hormis des cours d’options, nous dispensons la chimie, la géographie, le français, la mathématique et autres », a- t – il ajouté.
« De ce qui précède, les futurs artistes ont pour spécialité, la sculpture, la peinture, la céramique, le métal battu, la bijouterie, l’architecture intérieure, ces options se retrouve au supérieur d’académie de Beaux-Arts », a-t-il souligné.
Carol Beya Thidi préfet de l’IBA, maître en sculpture et auteur des plusieurs œuvres artistiques » la femme qui tend la main en l’air » à l’ex INSS, « les deux léopards au rez de chaussée à l’hôtel du gouvernement», « le portrait de papa Étienne Thisekedi à la primature» et autres.
L’institut des beaux-arts n’est pas à démontrer par ses prouesses dans le monde actuel, tant sur le plan numérique, économique et autres
Créée en 1943, l’Académie des Beaux -Arts de Kinshasa est une émanation de l’école Saint Luc de Gombe Matadi dans la province du Kongo Centrale par le frère Marc Stanislas Wallenda, missionnaire belge de la congrégation des frères des écoles Chrétiennes, reste une pépinière d’application de l’Académie des Beaux-arts. ACP/ C.L.