La corruption est un phénomène mondial et pas une exclusivité de la RDC, selon le député Pasi Zapamba

Kinshasa, 28 Août 2020(ACP).- Le député national, Pasi Zapamba, président du Réseau des parlementaires africains contre la corruption en RDC, a déclaré vendredi, au cours d’un entretien avec l’ACP, que la corruption est avant tout un phénomène mondial et elle n’est pas une exclusivité de la RDC.

Aujourd’hui, tous les pays du monde se sont ligués autour des structures indépendantes vis-à-vis des gouvernements et des pouvoirs établis afin d’améliorer la gouvernance, a-t-il souligné, avant de faire savoir qu’en RDC, il existe aussi des structures qui se manifestent à travers le contrôle citoyen mené par des experts de la société civile.

Selon Pasi Zapamba, la  RDC dispose  des instruments juridiques en matière de corruption, notamment, le code pénal du 30 janvier 1940 qui pose à ce jour de sérieux problèmes au vu de l’ampleur que ce phenomene pris la corruption non seulement en RDC, mais également sur l’échiquier planétaire.

En dehors de ce code pénal, a-t-il ajouté, il existe d’autres instruments  mis sur pied  par la RDC pour essayer de contrer les comportements égoïstes des agents et fonctionnaires de l’Etat et même  des opérateurs économiques véreux ou toute autre personne en conflit avec les textes juridiques.

Par ailleurs, le député Pasi Zapamba a relevé les pistes de solution pour éradiquer la corruption en RDC notamment, l’engagement et la volonté politique, la dénonciation des corrupteurs et des corrompus.

Pour mettre fin à ce phénomène de corruption, a-t-il dit, il faut se garder d’y aller par le dos de la cuillère parce que la corruption s’est enracinée dans le mental collectif des Congolais et elle est devenue un mode de vie.

Révision de certaines dispositions du code pénal

Le député Pasi Zapamba a, en outre, fait savoir qu’il y a de raisons fondées pour revisiter certaines dispositions du code pénal du 30 janvier 1940 afin de les faire correspondre à la volonté exprimée dans les instruments internationaux.

Cette révisitation devra nécessairement permettre à notre pays d’obtenir des mesures de prévention et de répressions sévères de l’infraction de corruption et des faits assimilés, a-t-il insisté, avant d’affirmer que cela se justifie par le simple fait que la RDC avait signé et ratifié plusieurs instruments internationaux tels que la convention des Nations Unies de lutte contre la corruption qui donne beaucoup de recommandations sur la corruption et ses faits assimilés.

Il y a aussi la convention de l’Union Africaine qui fait obligation aux parties Etats qui l’ont signé  de mettre sur pied une structure indépendante au niveau de chaque gouvernement en matière de lutte contre la corruption ainsi que le protocole de la SADC. ACP/Fng/nig

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