Trois questions à Jacques Odia Musungayi, Inspecteur général de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST)

Kinshasa, 02 mai 2024 (ACP).- Le gouvernement de la République démocratique du Congo a prévu, à travers l’Inspection générale de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, l’organisation le 06 mai de la Dissertation, une épreuve  hors-session de l’Examen d’Etat 2023-2024 sur toute l’étendue du territoire national.

Cette épreuve destinée aux finalistes du secondaire, élèves des classes de 4ème année selon la dénomination en vigueur, est organisée au moment où la cartographie scolaire de la RDC est marquée par l’indisponibilité de plusieurs entités victimes de l’insécurité notamment dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et de Mai-Ndombe (Kwamouth) et même dans la périphérie de la ville de Kinshasa (Maluku).

Voilà qui a poussé l’ACP à approcher jeudi l’Inspecteur général de l’EPST, Jacques Odia, pour plus d’éclairage :

Question 1 :L’Inspection générale de l’Enseignement  peut-elle dire à ce jour qu’elle est prête pour l’organisation des épreuves hors-session   de l’Exétat 2023-2024 ?

Jacques Odia : « Je vous le dis, vous avez vu les pochettes dans la salle ,les pochettes signifient,  les  formulaires, les ordres des missions , les canevas de rapports… Tout est là, c’est que c’est prêt. Au moment où je vous parle, on est en train de distribuer des pochettes à ceux qui doivent aller en province.

Deuxième élément, avant de distribuer ces pochettes, les malles d’examen d’Etat sont déjà en province et il y en a même qui sont dans l’arrière-province. Donc l’épreuve de dissertation va se dérouler le 06 mai prochain, sans inquiétude car tout est prêt ». 

Question 2 : Que prévoit l’Inspection  générale pour les zones en conflit  notamment le Nord-kivu, Kwamouth et ses environs ?

Jacques Odia : « Ça, ce  n’est pas un problème de l’Inspection générale, s’il y a insécurité, nous avons des éléments pour ça : les militaires et les agents de l’ordre qui doivent nous sécuriser, donc ils doivent nous  sécuriser, on doit vous sécuriser et  les candidats  finalistes ainsi que  les autres comme il a été  toujours  le cas pendant l’organisation des épreuves. Nous espérons que les armes vont se taire. Ces compatriotes qui sèment la zizanie, le désordre et les conflits là-bas , nous les appelons compatriotes parce qu’ils sont nos compatriotes  (…)Leurs progénitures doivent passer convenablement les épreuves, on doit le faire, il faut taire les armes . Si ce sont les compatriotes qui ont pris les armes, ils doivent comprendre que la relève de demain ce sont ces candidats-là, il faut les laisser passer. Mais si c’est les gens de l’autre côté qui viennent qui tombent du ciel, de la lune, je ne sais pas moi de l’enfer, mais je crois que  nous  devons tout faire pour  empêcher toute forme de  perturbations durant la passation des épreuves ».

Question 3 : Quels sont les effectifs  réels quant à la participation à l’Exétat 2023-2024. S’il faut les comparer à ceux de l’année précédente, y a-t-il des leçons à tirer ? 

Jacques Odia : « Cette année, les effectifs – il faut être prudent- on ne les donne pas de cette manière-là.

Nous ne saurons pas d’emblée les donner avec exactitude (…) parce que nous  ne sommes qu’au début , il faut attendre la fin des épreuves.

Néanmoins, au moment où nous parlons, nous avons au maximum 957.986 dont 404.011 filles  candidats inscrits et ça pourrait  aller à la hausse tout comme à la baisse. Il faut plutôt  attendre  le moment opportun précisément  la fin des épreuves pour établir une équivalence nette ». ACP/

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