Kinshasa, 11 juillet 2020(ACP).-Les sénateurs ont voté vendredi, le projet de loi autorisant la ratification du traité révisé instituant la communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) présenté à la plénière par le ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, intégration et la francophonie, Guillaume Manjolo Buakila
Ils ont également voté le même jour, le projet de loi portant ratification de protocole révisé relative au Conseil de paix et sécurité en Afrique centrale.
Après les explications du ministre d’Etat et les interventions des sénateurs sur la quintessence de ces lois, 93 sur 109 sénateurs ont voté pour ces propositions des lois fans une séance plénière dirigée par le président de la Chambre Haute du Parlement, Alexis Thambwe Mwamba.
Se confiant à l’ACP, le ministre d’Etat Guillaume Manjolo a indiqué que : « Nous sommes membres de la CEAC depuis 1983. Pour l’instant, on est entrain de changer les structures de la CEAC pour qu’elle soit opérationnelle. Voyez-vous, les sénateurs ont rappelé notamment les difficultés qu’on a pour voyager dans les pays limitrophes. Il est évident que cela change mais également, que le pays qui chapeaute l’organisation sous-régionales comme l’Afrique du Sud prenne des dispositions pour que les choses changent positivement ».
Par ailleurs, il a renseigné qu’il y a des nouvelles structures mises en place à la CEAC, mais également des nouvelles règles qui doivent permettre de modifier les comportements des pays membres. Ce traité, a-t-il dit, donne cette possibilité et la responsabilité au niveau de la Commission qui remplace le secrétariat général. Cette réforme veut à ce que chaque commissaire soit responsable de son secteur et réponde devant les États membres, le cas échéant y compris en termes de mobilité et aussi en ce qui concerne l’appel à la sécurité au moment des entrées illégales sur un territoire d’un pays membre sans autorisation.
Pour le sénateur, Sanguma Mossai, membre de la commission des relations extérieures du Sénat et élu du Sud-Ibangi, a fait savoir qu’il était important que le ministre d’État donne ces détails, car il n’était pas normal que la RDC soit membre des organisations régionales, alors qu’elle n’était pas bénéficiaire de certains avantages et pourtant, le pays subit souvent des attaques des forces négatives des pays voisins.
Ce deuxième projet de loi portant ratification de protocole révisé relative au conseil de paix et sécurité en Afrique centrale sera renvoyé à la chambre basse du Parlement pour la seconde lecture avant sa promulgation par le Président de la République, Félix Tshisekedi. ACP/Kayu/CL/KJI