Irumu, 18 août 2024 (ACP).- La cause principale des affrontements entre les groupes armés se trouve être la reprise des activités minières dans une zone conflictuelle entre les groupements Tondabo et Kabarole en Ituri dans le nord-est de le République Démocratique du Congo, a-t-on appris dimanche de source administrative.
« Ces deux groupes armés l’un MAPI présent dans Kabarole et l’autre FPIC présent dans Tondabo, respectivement situés en chefferies des Babelebe et Bahema d’Irumu au niveau du territoire portant le même nom en Ituri, vivent ensemble, se côtoient sans problème. Seulement ce problème de reprise des activités minières dans la zone venait encore d’envenimer le problème« , a annoncé l’administrateur militaire du territoire d’Irumu, le colonel Jean Siro Nsimba.
« Il a été programmé que les deux chefs se réunissent accompagnés de leurs chefs de groupements pour voir comment résoudre pacifiquement la gestion de la zone jugée conflictuelle. Mais fort malheureusement nous avons appris un affrontement entre les deux groupes armés (MAPI et FPIC), causant de pertes en vie humaine et de blessés de part et d’autre« , a déploré l’administrateur Jean Siro Nsimba.
Pour préserver les acquis de la paix, le colonel Jean Siro Nsimba a réitéré sa décision de suspendre momentanément les activités minières, le temps a-t-il souligné d’aboutir à une solution concertée entre ces deux entités par rapport à la gestion de cette zone conflictuelle.
» Il y a des investigations en cours pour en savoir qui se sont entêtés. Je pense que la justice va faire son travail parce que quand on travaille dans une zone, il faut respecter la coutume et la loi. L’autorité a décidé de suspendre les activités on doit suspendre les activités! « , a-t-il fait savoir.
Dans le but de favoriser la cohésion pacifique entre les différentes communautés locales le colonel Jean Siro Nsimba a appelé les uns et les autres à la retenue en évitant de régler les différends par la violence conformément aux actes d’engagement de cessation des hostilités signés par les deux groupes armés.
« Comme eux-mêmes ils ont signé les actes d’engagement que, en cas de différends ils devraient régler par le dialogue seule solution en attendant d’autres programmes par rapport à leur prise en charge et au processus en cours« , a-t-il conclu. ACP/