Diango, 13 septembre 2024 (ACP).- La route de desserte agricole reliant la localité de Diango et le groupement Kabarole, longue de 22km, en Ituri, Nord-est de la République Démocratique du Congo, est en pleine réhabilitation à travers les Travaux à Haute Intensité de Main-d’œuvre(THIMO), a appris vendredi l’ACP de source administrative.
« Au total 200 bénéficiaires, dont 167 ex combattants parmi lesquels sept(7) femmes issus de groupes armés CODECO, FPIC, Zaïre, maï-maï, sont utilisés comme main-d’œuvre pour la réhabilitation de cette route de desserte agricole reliant Diango et le groupement Kabarole, soit 22km », a déclaré le coordonnateur provincial du P-DDRCS/Ituri, Flory Kitoko.
Qui ajoute : « L’objectif de ce projet est de contribuer à la cohésion sociale entre les différentes communautés de cette région qui, jadis, vivaient dans un climat de méfiance. En plus de ce projet il y a également la construction d’un marché de paix à Tsere sur demande de la communauté pour renforcer la fréquentation entre les communautés ».
Flory Kitoko a expliqué que le délai imparti pour le projet de la réhabilitation de l’axe routier Diango-Kabarole est de 45 jours, à l’issue duquel ces ex combattants vont retourner dans leurs communautés respectives où ils seront accompagnés par d’autres programmes de réinsertion sociale.
A cette occasion, il a indiqué que son institution travaille avec des équipes mobiles ; une nouvelle approche où elles font de descentes sur le terrain pour les opérations de désarmement de combattants dans le but de faciliter la réinsertion de ceux-ci au sein de leurs communautés. Il a ajouté que, de plus en plus, les leaders de groupes armés manifestent de l’intérêt à désarmer leurs éléments.
Pour consolider cet élan, Flory Kitoko a invité les leaders communautaires à s’impliquer encore plus pour pousser les groupes armés à plus d’engagement dans le processus du P-DDRCS, conformément à la vision du président de la République, chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, pour le retour d’une paix durable en Ituri.
Ce projet est mis en œuvre par l’Organisation internationale de migration(OIM), financé par l’Union européenne, renseigne-t-on.ACP/JF