(Société civile)
Mbuji-Mayi, 13 août 2024 (ACP).- L’équilibre dans le traitement des informations a été recommandé mardi, lors d’un entretien, à l’Agence congolaise de presse (ACP), par la société civile du Kasaï Oriental (centre de la République démocratique du Congo), en marge de la célébration des 64 ans d’existence de ce média public.
« En tant que média est national et public, (l’ACP) a tout intérêt à maintenir l’équilibre dans la manière d’approcher les opinions des uns et des autres, parce que les partis politiques comme l’indiquent le terme, portent cette dénomination parce qu’ils « prennent parti », ils sont partisans selon leur propre vision », a déclaré l’abbé Pierre Kabamba, président du cadre de concertation de la société civile du Kasaï Oriental.
« L’ACP n’est ni de l’opposition, ni de la majorité, c’est vraiment une presse nationale. Donc elle a tout intérêt à faire un effort pour se maintenir dans l’équilibre », a-t-il ajouté, soulignant que « comme c’est la presse nationale, il ne faut pas que cette agence ait beaucoup plus tendance vers le pouvoir ».
L’abbé Kabamba a reconnu « une nette amélioration du contenu de ce média par rapport à ses anciennes conditions ».
« Quand elle était AZAP (Agence Zaïre Presse), on lui a reproché beaucoup de choses, c’est le fait que c’était une agence qui était beaucoup plus penchée du côté du pouvoir de Mobutu, et c’est comme ça que les gens ne pouvaient plus lire ce qui venait de cette agence-là (…). Mais j’étais étonné quand j’étais appelé par mes amis qui sont en Belgique, en France, en Allemagne, qui ont lu et qui m’ont félicité et qui m’ont suivi à partir de la lecture de ce qu’ils avaient trouvé à l’ACP », a poursuivi cet acteur de la société civile.
Le professionnalisme du personnel de l’ACP salué
L’abbé Pierre Kabamba a, à cette occasion, reconnu le professionnalisme des agents de l’ACP de sa province, saluant « leur sérieux et leur disponibilité ».
« J’ai beaucoup aimé ce professionnalisme-là et en dehors de ça, ils sont abordables facilement au point que pour accéder aux informations, ce n’est pas vraiment une difficulté. Ils vivent avec les gens, sont vraiment mouillés dans la vie de la société dans ce que notre province connaît comme souffrance, comme peine. Et je suppose que la bonne manière de rapporter les faits est aussi collée à cette manière d’être là« , a-t-il souligné. ACP/C.L.