Kindu, 23 septembre 2024 (ACP).- La culture maraichère, exercée principalement par des femmes dans les hinterlands de la cité de Kasongo, province du Maniema, en République Démocratique du Congo, est une véritable source de revenue pour la survie de plusieurs familles, a appris lundi l’ACP d’une cultivatrice.
« La culture maraichère que nous menons ici constitue une véritable source de revenues pour la survie de nos familles ; nous semons plusieurs produits légumineux, notamment le « matembele », les amarantes, les choux, les épinards, les aubergines ainsi que les tomates et les oignons, que nous vendons aux femmes vendeuses du Marché central de notre commune rurale. Cet argent que nous gagnons après la vente de nos produits, nous permet de scolariser nos enfants, de les faire soigner quand ils tombent malades, et même pour d’autres besoins de notre existence », a précisé Marie Sheke, cultivatrice de son état, contactée lundi par l’ACP.
Et d’ajouter : « Il y a quelques consœurs qui se sont déjà acheté des terrains et construit des maisons avec l’argent généré par cette activité qui a permis à d’autres de prendre convenablement en charge les frais d’études universitaires de leurs enfants, en dehors de la cité de Kasongo ».
Interrogée, cette femme maraichère évoquera des défis majeurs auxquels elle fait face dans cette activité entrepreneuriale, principalement la divagation des animaux domestiques, dont les porcs, qui détruisent leurs cultures ainsi que le vol de leurs produits champêtres par des inciviques et autres hors-la-loi, à la faveur de l’obscurité et de l’éloignement des champs par rapport à leurs résidences.
ACP/JF