Kinshasa, 28 mars 2023(ACP).- La construction d’un collecteur pour drainer les eaux de pluie à la première rue Limete industriel, à Kinshasa, en République démocratique du Congo a fait l’objet d’un plaidoyer de la population victime des inondations au quartier Dilandos dans la même municipalité.
« Nous ne cesserons jamais de lancer notre SOS en direction des autorités pour qu’elles nous construisent un grand collecteur d’eau et l’asphaltage de la voie d’accès au quartier Dilandos jusqu’au niveau du petit pont avant d’atteindre l’avenue Bobozo », a déclaré un des habitants de la commune de Limete, Joseph Muaka.
« Cette avenue d’intérêt public n’est fréquentée que pendant la saison sèche. Quand il pleut, elle se transforme en un lac suite aux eaux de la rivière Kalamu dont le volume augmente jusqu’à quitter son lit au niveau de l’hôpital Hj pour se déverser sur l’avenue rendant l’accès impossible à tout habitant du quartier », a-t-il signalé.
Pour un autre habitant du quartier Dilandos, M. Muaka lorsqu’il pleut, il y a une grande quantité d’eau qui ruisselle sur cette avenue entraînant un courant capable d’emporter une personne. « Nous prions que les personnes de bonne volonté pensent à construire des voies de canalisation d’eau pour mettre un terme à cet état de choses », a-t-il plaidé.
De son côté, Marie Ngalulu, pense que la population du quartier Dilandos n’est pas prise en compte dans les différentes décisions des autorités de la ville de Kinshasa. « Nous sommes envahis par les eaux après chaque pluie. Cela nous cause beaucoup d’ennuis de santé dont les infections et la diarrhée chez les enfants. Nous sommes allés voir notre bourgmestre à plusieurs reprises aucune solution n’a été trouvée », a-t-elle déclaré.
Elle s’est étonnée que l’Office des voiries et drainage (OVD) dont le siège se trouve dans le même quartier éprouve des difficultés pour maitriser cette situation. « Nous sommes dans le même périmètre avec la direction provinciale de l’Office des voiries et drainage, les travailleurs habitent aussi le quartier, pourquoi cette mauvaise foi ? », s’est-t-elle interrogée.
En attendant l’intervention des services habiletés, la population se débrouille avec les moyens du bord, notamment de morceaux de briques, jetés çà et là, dans le but de contourner les flaques d’eau et les crevasses remplies de boue.
« Nous avons fait cela à plusieurs fois, mais nous pensons que la solution idéale et durable à notre problème passe par la construction d’un grand collecteur d’eau et l’asphaltage de cette avenue », a estimé un résident du même coin, John Konde.
ACP/KHM/ODM