Tshopo : les responsables d’une commune de Kisangani appelés à dénoncer les malfrats

Kisangani, 19 février 2024 (ACP).- Les chefs des quartiers, blocs et avenues de la commune de Mangobo à Kisangani, Nord-est de la République démocratique du Congo, ont été appelés lundi à dénoncer les malfrats et sensibiliser leurs administrés sur l’assainissement, par le bourgmestre de cette municipalité.

Au cours d’une causerie hebdomadaire, le bourgmestre Constant Bolamba a attiré l’attention des cadres et agents de l’administration communale de veiller à ce que cette instruction soit de stricte application.

« Aujourd’hui, j’ai jugé utile de m’entretenir avec vous sur l’assainissement, la sécurité, la mobilisation des recettes et les charges que la commune a, par rapport à l’insécurité. Nous demandons aux chefs des quartiers, blocs et avenues à dénoncer les cas d’insécurité qui devient de plus en plus grave dans nos quartiers. Le taux de criminalité est aussi élevé. C’est ainsi que je vous exhorte à les dénoncer afin que la solution soit vite trouvée à temps, une fois que vous informez l’autorité », a instruit l’autorité communale.

Et d’ajouter : « en ce qui concerne l’assainissement, il faut que la population soit sensibilisée sur la propreté du milieu, en évitant de jeter les immondices partout. En cas de résistance qu’on sanctionne le propriétaire de la parcelle. La commune, à son tour, travaillera avec son équipe d’assainissement afin de rendre notre commune propre, surtout que bientôt nous allons entamer la période pluvieuse ».

En ce qui concerne la mobilisation des recettes et les charges que la commune doit assurer, le bourgmestre a fustigé la mauvaise foi dans le chef de certains de ses collaborateurs.

« Il existe plusieurs ressources qui devraient procurer à la commune les moyens pour sa politique, mais il se fait malheureusement que l’argent n’est pas versé dans la caisse par la mauvaise foi de certains collaborateurs », a-t-il indiqué.

« Ainsi, la commune ne reste qu’avec les recettes des marchés et de mariages civils, qui, du reste, sont insuffisantes pour subvenir aux besoins de la commune, au vu de la charge qu’elle a, entre autres, sécuritaire, assainissement du milieu, prise en charge du personnel, les indigents, l’investissement et l’assistance sociale », a conclu Constant Bolamba.

Il a, pour terminer son propos, a appelé ses collaborateurs à la conscience pour l’avancement, surtout avec l’avènement des conseillers communaux, une structure qui va aider la commune.

ACP/ODM

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