Tshopo : l’implication de la police sollicitée pour lutter contre l’insécurité à Kisangani

Kisangani, 25 août 2024 (ACP).- L’implication de la Police nationale congolaise (PNC) a été sollicitée pour lutter contre l’insécurité qui bat son plein à Kisangani chef-lieu de la province de la Tshopo (nord-est de la République démocratique du Congo), a appris l’ACP dimanche de source parlementaire.

« Après notre descente dans les points chauds du quartier Plateau médical, nous avons jugé bon de venir en parler avec le commissaire provincial de la PNC, sollicité son concours pour démanteler les réseaux des délinquants qui dictent la loi dans certains coins de la ville », a déclaré Dr Mateus Kanga, président de l’assemblée provinciale de la Tshopo.

Pour cet élu de Kisangani, il est inconcevable qu’une bande de délinquants  se permettent de mettre les paisibles citoyens mal à l’aise en leur faisant ce que bon leur semble, d’où l’Etat doit s’imposer, a-t-il préconisé.

Le président de l’Assemblée provinciale a sensibilisé ses électeurs et donné des avertissements clairs aux jeunes délinquants qui sèment le désordre dans cette partie de la ville, avant de mettre en garde deux responsables des groupes des délinquants au  bloc UNIKIS (non loin de la faculté de la Psychologie et sciences de l’Education).

« Je vous tiens à l’œil, si seulement un autre cas de banditisme se commet ici, on va vous arrêter et je vais me rassurer personnellement que vous fassiez la prison en dehors de la ville », a menacé Dr Mateus Kanga avant de s’adresser aux chefs de quartier et de bloc.

« L’État ne pleurniche pas, il s’impose. Vous avez la police, l’armée et les services de renseignements sous vos ordres, utilisez-les pour imposer la sécurité. Ou si vous voyez que vous n’êtes pas importants, démissionnez. Je ne veux plus entendre qu’on a volé ici, ravi des téléphones là-bas, sinon vous allez partir », a-t-il averti.

Peu avant, le président de l’assemblée provinciale était allé voir l’état de santé d’un compatriote appartenant à la communauté Kumu, mutilé par la communauté Mbole pour se rassurer de sa prise en charge par l’équipe médicale de l’hôpital général de référence de la Makiso.

A sa descente, Mateus Kanga  s’est fait accompagner du questeur de l’Assemblée provinciale Juspson Djeze Zonga.

ACP/C.L

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