Kinshasa, 23 mai 2023 (ACP). – La République Démocratique du Congo (RDC) est sollicitée par la Belgique pour appuyer sa candidature à la présidence du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies pour le changement climatique dont les élections auront lieu le 20 juillet prochain à Nairobi au Kenya.
« Je suis en RDC pour deux raisons, à savoir de présenter ma candidature aux autorités de la RDC à la présidence du Groupe intergouvernemental d’experts des Nations Unies pour le changement climatique dont les élections pour la présidence auront lieu le 20 juillet prochain à Nairobi au Kenya. Je travaille depuis 40 ans sur le changement climatique et 30 ans presqu’au GIEC », a révélé, Jean Pascal Ypersele, candidat de la Belgique à la présidence du GIEC, au cours un lunch sandwich d’échanges sur le climat mardi à l’ambassade de Belgique à Kinshasa en RDC, avec la société civile environnementale.
Et de poursuivre: « je voudrais faire du GIEC beaucoup plus fort, éloquent, inclusif pour une participation plus intense des scientifiques des pays en développement. Je suis venu ici pour écouter les préoccupation des autorités congolaises, mais aussi de la société civile congolaises par rapport au changement climatique, particulièrement l’apport du Giec dans les années qui viennent », a- t- il souligné.
M. Ypersele a fait savoir que sa candidature vise à aider à la prise des meilleures décisions tant de la part des décideurs politiques, des acteurs économiques que des citoyens du monde entier par rapport à ce défi énorme qui est devant nous.
La décision ultime dépend du Président de la République
Par ailleurs, le candidat de la Belgique à la présidence du GIEC, Jean Pascal Ypersele a fait savoir que ladécision ultime de sa candidature dépend du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi qui va consulter les ministres des Affaires étrangères et de l’Environnement, en vue décision à prendre à ce niveau.
Ancien vice-président du GIEC, Pascal Ypesele est partisan de l’atténuation du changement climatique au moyen d’une forte réduction des émissions dues aux combustibles fossiles. En 2014, Jean Pacsal Ypersele a été nommé par le gouvernement belge comme candidat à la présidence du GIEC pour remplacer Rajendra Pachauri, président du GIEC de 2002 à 2015. Il prône l’indépendance scientifique du GIEC et la communication, au sein de cette plateforme l’exclusivité. Le GIEC est un organisme intergouvernemental chargé d’évaluer l’ampleur, les causes et les conséquences du changement climatique en cours. Il est spécialisé dans des évaluations principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques sous la forme de rapports synthétiques ou dédiés à un aspect particulier du changement climatique. ACP/
