La vice-ministre de la Santé appelle au bon sens pour sensibiliser les consommateurs du tabac à l’arrêt

Kinshasa, 30 mai 2021 (ACP).- La vice ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Mme Véronique Kilumba Nkulu a appelé dimanche à Kinshasa au bon sens de chaque citoyen congolais à préserver le collectif en sensibilisant  les consommateurs du tabac à l’arrêt car la fumée du tabac abime les parenchymes pulmonaires.

Mme Kilumba a lancé cet appel à l’occasion du 35ème anniversaire de la Journée mondiale sans tabac, commémorée le 30 mai de chaque année, dont le thème retenu cette année est « Quitter le tabac».

Selon le numéro 2 de la Santé publique, le tabac constitue un facteur de risque engendrant les complications chez les personnes victimes de la Covid-19.  A cet effet, les fumeurs doivent éviter le partage de la cigarette afin de réduire la transmission rapide de la Covid-19.

«L’arrêt ou le sevrage du tabac a des effets bénéfiques immédiats sur la santé, quel que soit l’âge. C’est pourquoi j’invite ceux qui se décident à cesser de fumer à prendre contact avec le programme national de lutte contre la toxicomanie et les substances toxiques du ministère de la Santé pour les conseils avisés», a-t-elle recommandé.

Le tabagisme, a-t-elle enchéri, est considéré non seulement comme un facteur de risque pour la santé, mais également une source d’appauvrissement global, à la fois des familles et des États. Le tabac est mondialement responsable de plus de 7.000.000 décès dont 700.000 sont des fumeurs passifs. Il constitue un facteur de risque important des maladies chroniques non transmissibles et transmissibles

Le fumeur expose son entourage au même risque que lui

Mme Kilumba a indiqué que le fumeur expose son entourage immédiatement au même risque que lui en les obligeant à inhaler de manière passive la fumée qu’il rejette. Dans le monde, comme en RDC, le tabagisme constitue un problème de santé publique car, outre son implication dans l’explosion de la plupart de cancers, il joue un rôle particulier et considérable dans la survenue des maladies respiratoires, mais aussi dans l’aggravation de celles-ci.

 «Il y a environ 2 milliards des fumeurs sur notre planète, dont 80% vivent dans les pays à faibles revenus ou intermédiaires. Ce qui alourdi la charge de comorbidité et de mortalité liées aux maladies respiratoires, en général et à la  Covid-19 en particulier», a-t-elle ajouté.

L’OMS exhorte de rompre avec le tabac

La vice ministre Kilumba a, en outre, fait savoir que, dans le contexte actuel où la situation de la Covid-19 est d’autant plus alarmante avec la survenue de plusieurs vagues et l’émergence des variants de plus en plus dangereux, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a exhorté, cette année, les fumeurs à rompre et à quitter le tabac ainsi qu’à prendre la résolution de ménager la santé. Etant donné que le tabac est la principale cause des maladies branco-pulmonaires et constitue la porte d’entrée aux formes graves de la Covid-19.

«Le risque de mourir d’une détresse respiratoire augmente en fonction de la quantité des cigarettes fumées par jour et du nombre d’années de tabagisme», a-t-elle déclaré.

Elle a précisé que les dernières recherches ont démontré comment le tabagisme a causé près de 80% de décès de personnes souffrant des maladies respiratoires et la moitié de personnes atteintes de Branco-pneumopathie mourant dans les 10 ans suivant le diagnostic.

Rappelons que la convention cadre de l’OMS pour la lutte contre le tabac ratifié par la RDC en octobre 2005 est le premier traité en matière de santé qui fut adopté par la 56ème Assemblée mondiale de la santé à Genève, le 31 mai 2003. ACP/Fng/CKM/NKV

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