Maï-Ndombe : lancement du projet de renforcement de la surveillance du Mpox

Inongo, 5 février 2025 (ACP).- La phase d’opérationnalisation d’un projet de renforcement de la surveillance épidémiologique du Mpox (variole du singe) le long du fleuve Congo entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville, a été lancée mercredi à l’Institut supérieur des sciences de santé (ISSS) d’Inongo, chef-lieu de province, du Maï-Ndombe, Sud-ouest du pays.

«C’est avec un réel plaisir que je permets de prendre la parole dans cette salle polyvalente de l’ISSS Inongo à l’occasion du lancement officiel de la phase d’opérationnalisation du projet de renforcement de la surveillance épidémiologique, génomique et communautaire du virus Mpox (MPXV) dans le bassin du Congo, cas de la province du Maï-Ndombe dont l’enquête cible les zones de santé d’Inongo, Banzowu et Nioki (…)», a déclaré Lebon Nkoso, gouverneur de la province du Maï-Ndombe.

«Ainsi, ayant pris connaissance du protocole de ce projet, je marque mon accord pour le démarrage de ce projet en nous souhaitant à tous, plein succès pour sa réussite», a-t-il dit.

Il a remercié l’université de Kinshasa à travers l’Institut One Health pour l’Afrique (INOHA) pour avoir pensé à cibler la province du Maï-Ndombe pour l’implémentation de ce projet et aux bailleurs de ce projet notamment l’Union européenne à travers le projet «ECDTP3».

Le gouverneur de la province du Maï-Ndombe a fait savoir que ce projet  permettra aux cadres des secteurs de la santé humaine, la santé animale et de la santé environnementale dudit province d’améliorer leur implication dans les approches «Une santé» pour résoudre les problèmes auxquels la société fait face.

Pour le Professeur Didier Bompangue, responsable à l’Institut One Health pour l’Afrique (INOHA), «le travail de l’enseignement, des instituts de recherches, des universités ne se limite pas uniquement à faire des enseignements, à diplômer les gens mais le troisième pilier, c’est de résoudre des problèmes auxquels la communauté est confrontée tous les jours».

«Nous sommes là parce que depuis le début des années 80 comme vous le savez bien que moi, cette province est une des plus affectée par le Mpox. L’objectif de ce projet est de travailler ensemble avec vous, avec les instituts de formation pour que nous puissions aller à la source du problème et de déraciner le problème de telle sorte qu’on ne se limite pas uniquement à faire le traitement, à sensibiliser mais à traiter le problème à la racine», a affirmé le Professeur Didier Bompangue, responsable à l’INOHA.

La phase d’opérationnalisation du projet de renforcement de la surveillance épidémiologique, génomique et communautaire du virus du Mpox (variole du singe) le long du fleuve Congo entre la République démocratique du Congo (RDC) va d’octobre 2024 à septembre 2025. ACP/C.L.

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