Beni, 21 novembre 2024 (ACP).- La santé en milieu carcéral a été au centre d’un atelier de trois jours clôturé jeudi par le Comité international de la Croix Rouge à l’intention des acteurs de santé, de la justice ainsi que les autorités politico-administratives de Beni dans le Nord-Kivu, est de la République démocratique du Congo.
« Trois jours durant de l’atelier, nous nous nous sommes basés sur la pyramide de la santé qui va de l’environnement sain à une sécurité économique, de savoir assurer une bonne alimentation pour toute personne détenue allant à la prévention jusqu’au traitement curatif et d’avoir une bonne compréhension de cette pyramide et une implantation de la promotion de la santé », a déclaré le Dr Élias Saade, chargé du programme de la santé en milieu carcéral de CICR en RDC.
Pour le Dr Saade, en RDC, il existe un arrêté interministériel fixant les modalités d’accès aux soins pour les personnes détenues. Malheureusement, la mise en œuvre de cet arrêté tarde à se matérialiser rendant la plupart des structures de santé des prisons exclues du système de santé national.
Il a noté que dans les prisons, en plus des conditions difficiles de travail du personnel médical, l’on note un manque de formation et de suivi sur la pratique médicale en milieu carcéral.
« Cet atelier est très important si ça revenait chaque année, il nous permettra de nous mettre à jour pour l’amélioration des conditions de santé des détenus car la prison est gérée par le ministère de Santé et de la Justice, globalement il y a beaucoup à faire mais nous allons y arriver », a signifié le Dr Josias Katungo, représentant du chef de la division provinciale de la Santé du Nord-Kivu.
Cet atelier a consisté à fournir aux professionnels de santé et aux agents pénitentiaires, des informations pratiques et à jour sur les méthodes et des outils de travail nécessaires à l’analyse et à la mise en place de réponse aux besoins de santé des personnes privées de liberté en RDC.
Cette formation sur la santé en milieu carcéral organisé par le CICR, a été destinée au personnel de santé et aux autorités de santé des prisons, rappelle-t-on
ACP/C.L.