Kisantu, 5 mai 2024(ACP)- Le renforcement de la sécurité du jardin botanique de Kisantu, dans le Kongo Central (ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a été sollicité, samedi, par un des responsables de ce site, lors d’une visite des membres du conseil d’administration des Instituts supérieurs techniques, artistiques et technologiques (CAISTAT).
« Nous avons un problème de subvention et d’insécurité ; aujourd’hui, une partie de notre mûr de clôture a été détruite, occasionnant l’entrée frauduleuse de la population de Kisantu pour chercher des produits de survie ; d’où, la nécessité de renforcer les agents de sécurité et de construire ce mûr», a plaidé Chrisostome Mukenda, responsable de l’éducation environnementale du Jardin botanique de Kisantu. Selon lui, ce Jardin botanique qui a été créé par le belge Justin Gillet en 1900, compte à ce jour plus de trois mille espèces végétales réparties sur 225 hectares ainsi que quelques espèces animales (le singe babouin, le chacal et le crocodile), des unités de fabrication de produits à base de plantes et un institut technique d’horticulture et d’agriculture.
Dans cette optique, M.Mukenda a fait visiter, à la délégation de CAISTAT, les plantes fruitières comestibles et non comestibles ainsi que d’autres plantes médicinales. Les produits fabriqués sur base des plantes, la rivière Inkisi et d’autres objets servant de musée ont également été visités par ses hôtes. La RDC héberge trois jardins botaniques, notamment Eala en Équateur avec trois cents hectares, le jardin botanique de Kinshasa avec sept hectares et celui de Kisantu au Kongo central disposant de 225 hectares de forêts naturelle et en grande partie artificielle. Ces trois jardins participent à la conservation de la biodiversité et la protection de l’environnement au même titre que les parcs nationaux et sont gérés par l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCM).ACP/
