Lancement à Kinshasa d’un séminaire de recherche sur les modernités des sociétés africaines

Kinshasa, 25 mars 2024(ACP).- Un séminaire de recherche sur les modernités des sociétés africaines a été lancé lundi à Kinshasa en République démocratique du Congo par l’Ecole de criminologie de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) sur le thème « pour une étude empirique rigoureuse des modernités africaines ».

« En organisant ce séminaire de recherche à l’intention des apprenants, doctorants et d’autres chercheurs ainsi que des acteurs venus des Universités et institutions du pays, l’objectif c’est de les outiller à réaliser des recherches empiriques rigoureuses des modernités africaines notamment transformatrices et porteuses de solutions idoines aux problèmes des sociétés »,  a déclaré le Prof. Raoul Kienge-Kienge, directeur de l’Ecole de criminologie de l’UNIKIN.

Il a souligné que l’Ecole de criminologie de l’UNIKIN en collaboration avec l’Institut français de Kinshasa,  a invité le Professeur émérite français socio-anthropologue ,Jean Pierre Olivier de Sardan qui dispose d’une expérience de plus 25 ans des recherches au Niger sur ces questions des modernités africaines en élaborant des concepts  importants pour animer ce séminaire de 5 jours.

 Pour sa part , la professeure Sara Liwerant, directrice adjointe à l’Ecole de criminologie de l’Université de Kinshasa, a fait savoir que les participants vont bénéficier lors de chaque séance d’une thématique importante des recherches empiriques rigoureuses des modernités africaines notamment l’épistémologie et les sciences sociales.

Par ailleurs, Mme Sara Liwerant a fait savoir que  l’Ecole de criminologie de l’Université de Kinshasa et le Centre de criminologie et de pathologie sociale qui lui est rattaché, avaient présenté officiellement  en septembre 2023 à l’UNIKIN, une des résultats de recherche qui étaient une solution au problème de violence des inciviques (Kuluna) qui implique de nombreux jeunes dans la ville de Kinshasa, à travers l’approche de l’accompagnement holistique et de proximité pour l’émancipation par la réinsertion socioprofessionnelle (AHPER).

Cette approche avait  permis d’accompagner dans un premier temps  plus de 41 jeunes inciviques et leurs encadreurs, dans une attitude d’empathie, en les écoutant très attentivement et patiemment, sans les stigmatiser ni les juger mais en  valorisant leurs aptitudes, ce qu’ils ont de positif et en cherchant leur émancipation et réinsertion socio- professionnelle.

ACP/ ODM

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