FECOLUTTA : une formation des arbitres en prévision des Jeux de la Francophonie en avril prochain

Kinshasa, 20 mars 2023 (ACP).- Une formation pour les arbitres des luttes associées est annoncée au mois d’avril prochain, a déclaré le président de la Fédération congolaise des luttes associées (FECOLUTTA), Eric Kinzambi,  samedi, à la presse, lors de l’ouverture de la saison sportive 2023-2024 en République démocratique du Congo (RDC).

« Nous organiserons une formation pour les arbitres en prévision des 9èmes Jeux de la Francophonie qui profilent à l’horizon. A notre entendement, il y a risque qu’il n’y ait pas des arbitres congolais de haut niveau. C’est pour cette raison que nous étions allés à Vevey, en Suisse, frapper à la porte de la Fédération internationale de cette discipline qui a exhaussé notre prière », a-t-il lancé, lors de l’ouverture officielle de la saison sportive, dans la commune de Bandalungwa, avec un brin du compte-rendu de son séjour en Europe.

« Notre visite au siège de la Fédération internationale était une occasion de poser un certain nombre des problèmes qui nous taraude l’esprit. Entre autres, le manque à la FECOLUTTA de tapis (tatamis) dont la situation vient d’être décanté.

Car, un de ces quatre matins, nous en aurons deux  pimpants neufs, à raison d’un à Kinshasa et un autre pour la Ligue du Katanga », a annoncé Eric Kinzambi, qui n’est pas rentré bredouille de la France. « La Fédération française de luttes associées nous a fait un don d’un tatami d’occasion que nous réceptionnerons à la mi-avril prochain », a relevé le président de la FECOLUTTA selon qui, ce don est le fruit d’un partenariat entre la France et la RDC.

« Nous avons été en Europe où nous avons signé un protocole d’accord avec la Fédération française du fait que la RDC organisera les Jeux de la Francophonie 2023, à Kinshasa, alors que la France sera hôte des Jeux Olympiques 2024. Bien que la RDC a beaucoup de talents parmi ses athlètes, les pays n’a pas d’expertises, d’infrastructures et des cadres techniques à la hauteur de la France. Aussi, avons-nous approché la Fédération française de luttes associées pour des échanges entre les deux instances sportives », a-t-il expliqué avec un accent sur son combat à la tête de la FECOLUTTA.

« Toutes ces démarches faites en France et en Suisse se justifient par le fait qu’à notre avènement, nous avions pris option de donner une image reluisante à la FECOLUTTA qui, en son temps, était au rythme d’un bicéphalisme qui, pendant longtemps, a paralysé cette discipline de combat. Le comité actuel de la Fédération est l’expression de la fin de cette léthargie et nous nous sommes engagés pour que les choses marches comme sur des roulettes », a affirmé Eric Kinzambi, qui a fait le constat de l’organisation, à une double vitesse diamétralement opposée, des activités de la lutte dans certaines ligues.

Et de conclure : « Le Katanga est l’une des entités sportives où la lutte se pratique comme il se doit. Mais dans certaines autres provinces, l’heure est toujours à l’heure de la somnolence, si bien que nous sommes obligés de sonner le réveil des uns et des autres ».

ACP/

Fil d'actualités

Bendélé Ekweya té

Pas un centimêtre 1Cm

Tous unis derrière nos forces armées

Sur le même sujet