Kinshasa, 29 novembre 2024 (ACP).- Le policier David Bangala Nsimba, âgé de 42 ans, s’est suicidé à cause d’un conflit conjugal au quartier camp Luka, dans la commune de Ngaliema, à l’Ouest de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a-t-on appris vendredi de source policière.
« Agé de 42 ans, le policier David Bangala Nsimba, s’est suicidé à cause d’un conflit conjugal. Il est mort parce que sa femme l’aurait quitté, emportant avec elle tous les biens de la maison », a déclaré Elanga Botamba Eyadema, sous commissaire principal du sous commissariat de la police de camp Luka.
Selon lui, cet agent de l’ordre s’est donné une balle devant sa famille. Après le constat de l’auditeur de Ngaliema, son corps a été évacué pour l’hôpital de Kintambo, a-t-il ajouté.
« En apprenant cette nouvelle, j’étais dans des cérémonies des mariages, et pendant ce temps j’ai instruit le nouveau commandant du sous commissariat de la police de camp Luka de faire une descente et puis le constat pour que les agents de l’Etat au niveau de la justice fassent leur travail », a dit Dieumerci Mayibanziluanga, bourgmestre de Ngaliema.
Un écolier blesse son collègue de classe à l’aide d’une seringue
Au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete, au centre de Kinshasa, un écolier de moins de 10 ans, non autrement identifié, a blessé devant une boutique son collègue de classe à l’aide d’une seringue dont il lui a planté l’aiguille rouillée dans le dos, aux termes d’une discussion, a constaté l’ACP.
« J’ai maitrisé cet enfant devant ma boutique pour avoir blessé son collègue de classe à l’aide d’une aiguille rouillée; nous attendons l’arrivée de ses parents pour que les deux familles viennent décider », a déclaré le propriétaire de la boutique où s’est passé l’événement, qui s’est identifié au nom de René.
Dans la foule accourue face à cet incident, certaines personnes ont estimé que l’acte était « trop cruel » pour un enfant de moins de 10 ans et ont proposé à la mère de l’enfant blessé de porter l’affaire devant la police. Pour d’autres, les parents pouvaient trouver un terrain d’entente pour régler cette affaire à l’amiable, tandis que pour un troisième groupe de personnes dont l’ACP a recueilli les avis, parmi lesquelles le chef du quartier, les deux écoliers devaient être conduits devant le tribunal pour enfants, l’aiguille utilisée pouvant être infectée.
ACP/JF