Kinshasa, 30 octobre 2024 (ACP).- L’évacuation d’un marché pirate sur l’avenue Lwambo Makiadi (Ex Bokasa), reliant les communes de Barumbu et Kinshasa (Nord de Kinshasa), en République démocratique du Congo, a été envisagée pour épargner les vendeurs aux alentours de l’aérodrome de Ndolo des crashs, a-t-on appris mercredi de source administrative.
« Nous disons à ceux qui occupent le long de l’avenue Bokasa du côté de Barumbu, que cet espace n’est pas approprié pour le commerce. Nous devons dégager les vendeurs de cet endroit pour éviter d’enregistrer dans les jours à venir des situations compliquées », a déclaré Christophe Lomami, bourgmestre de la commune de Barumbu.
« Nous sommes en train de prendre toutes les dispositions pour que les vendeurs de Bokasa soient délocalisés », a ajouté M. Lomami.
Peu après le crash de l’hélicoptère des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à l’aérodrome de Ndolo, le vice-Premier ministre, ministre en charge des Transports, voies de communication et désenclavement, les vice-ministres de la Défense et de l’Intérieur ainsi que le ministre provincial de l’Intérieur de Kinshasa, ont effectué une descente sur le terrain pour s’imprégner de la situation.
« Toutes les autorités qui étaient sur place ont, de manière unanime, décidé de l’évacuation de cet espace pour éviter des cas d’incidents aux alentours de l’aérodrome de Ndolo », a-t-il dit.
« Trois personnes étaient à l’intérieur de l’hélicoptère. Parmi les trois (3), le pilote ou le chef de bord a perdu la vie sur place et les deux autres qui étaient dans un état critique, ont été amenés à l’hôpital HJ », a-t-il indiqué.
Le 8 janvier 1996, un Antonov An-32B avait fait un crash à l’aérodrome de Ndolo, sur le marché « Type K », à cause de la surcharge. Le bilan était lourd : 237 morts, plus de 300 personnes blessées et deux survivants.
ACP/UKB