Kinshasa, 6 septembre 2024, (ACP).-Le renouvellement de la classe politique a été a été évoqué lors d’une conférence organisée, vendredi, dans la commune de la Gombe, partie Nord de Kinshasa, en République démocratique du Congo sous le thème « la réforme institutionnelle et sa gouvernance ».
« Le renouvellement de la classe politique n’est pas seulement un devoir, c’est une nécessité absolue ; nous devons repenser notre façon de faire et réinventer notre engagement envers le peuple et bâtir un système politique qui soit véritablement au service de la nation congolaise. Ensemble nous allons réfléchir pour notre paysage politique et promouvoir l’intégrité, la transparence et la responsabilité », a déclaré Gédéon Larouse Tsibambu coordonnateur national de la plateforme Panel des leaders congolais.
« Il est temps de passer des discours aux actions concrètes, de créer le pont entre générations et de favoriser l’émergence de nouveaux talents qui porteront l’espoir d’un changement durable. Ensemble s’exploreront des solutions innovantes, en analysant les mécanismes rêvés pour notre développement », a-t-il ajouté.
Le renouvellement de la classe politique, un appel à la mobilisation citoyenne
Vu des membres de la plateforme « Panels des leaders congolais »
Par ailleurs, le coordonnateur national de la plateforme Panel des leaders congolais a fait savoir que le renouvellement de la classe politique dépend de la capacité à rassembler les forces et à agir avec détermination. C’est un appel à la mobilisation citoyenne, un appel à tous les Congolais jeunes à s’engager pour un changement positif et durable.
« Ensemble la voie sera tracée vers un Congo uni et fort, la tâche ne sera plus difficile mais elle en vaut la peine ; ensemble les portes des nouveaux chapitres d’une histoire qui commence », a-t-il fait savoir.
Pour lui, la réforme institutionnelle et sa gouvernance sont des enjeux cruciaux pour le renouvellement de la classe politique congolaise ; le Congo avec ses richesses naturelles et son potentiel humain doit faire face à des défis majeurs en matière de gouvernance, de transparence et de responsabilité.
« La réforme institutionnelle doit partir du renforcement des institutions en formant des institutions solides et indépendantes qui peuvent résister à la corruption et aux abus par l’établissement et la confiance entre de citoyens et leurs dirigeants à travers la transparence et la responsabilité (…) la question de cette réforme dont nous parlons en ce qui concerne la numérisation, relève d’une décision politique. Si une décision politique est prise, il faudrait par exemple une numérisation des archives du parlement pour nous permettre d’avoir accès facilement à la mémoire de cette institution. Donc c’est une décision qui relève de la politique », a-t-il conclu.
Le problème de la réforme des institutions, leur modernisation au regard des résultats qui ne cadrent pas avec les aspirations de la population, pose un problème fondamental. « L’homme congolais est au centre de tout ; s’il n’a pas la volonté politique rien n’arrivera ; il faut qu’il prenne conscience du problème qui se pose en lui », a pour sa part dit Jonas Tshiombela, coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise.
A cette occasion, une nouvelle plateforme dénommée « Panels des leaders congolais » a été lancée avec pour but de rassembler les leaders de divers horizons, les individus dévoués et visionnaires qui s’engagent à travailler pour le bien commun, la réinvention de l’appareil politique, pour un Congo nouveau et développé.
ACP/JF