Kinshasa 8 mars 2025 (ACP) –Le viol comme arme de guerre utilisé par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo, a été dénoncé samedi par le ministre des droits humains, a appris l’ACP d’une tribune publiée sur le compte X dudit ministère
« Cependant, on ne saurait commémorer cette journée internationale des droits des femmes sans un pincement au cœur lorsque, à l’Est de notre pays, des milliers de nos mères, sœurs et filles, vivent dans la peur et l’horreur, victimes de violences sexuelles barbares, utilisées comme arme de guerre par l’armée rwandaise et le M23« , a déploré Chantal Chambu Mwanvita, ministre des Droits humains dans cette tribune.
Cette même source, rapporte que ces atrocités ne sont pas seulement des atteintes aux droits fondamentaux des femmes, mais aussi des crimes contre l’humanité qui visent à briser le tissu social de notre nation, soulignant que ces crimes ne peuvent être ignorés et demeurés sans sanction.
Et pour ce faire, le gouvernement congolais continue d’entreprendre divers démarches pour que justice soit rendue à toutes les victimes. La source renseigne aussi que le ministre des Droits humains insiste sur le fait que les responsables de ces actes odieux soient traduits devant les juridictions compétentes, soulignant au passage que la communauté internationale doit prendre ses responsabilités en condamnant fermement ces violations des droits humains en agissant concrètement pour mettre fin à cette tragédie. » En cette journée internationale des droits des femmes, nous rendons hommage à la force, au courage et à la résilience des femmes congolaises, qui, malgré les défis, continent de jouer un rôle central dans la construction de notre société« , a renchéri le ministre cité par la source.
La Tribune s’est conclue par un appel aux femmes congolaise de tout bord de se lever afin de bâtir une nation forte: « Femmes congolaises, levons-nous ! L’histoire nous enseigne que les nations fortes sont celles où les femmes sont debout, engagées et actrices du changement. Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin de nous. Que nous soyons étudiantes, entrepreneures, mères, agricultrices, fonctionnaires, militantes, ou tout ça à la fois, notre contribution est essentielle à l’édification d’une RDC plus juste et plus prospère ».
Pour rappel, une mission d’établissement de faits dans les Kivu (MEFK) pilotée par le Haut-commissariat de droits de l’homme de Nations unies est en cours et qu’un appel à la collaboration a été lancé à toute personne détentrice d’informations démontrant une violation de droits de l’homme dans le Nord et Sud-Kivu de manière sécurisée et impersonnelle en passant par le site internet de Nations Unies: « Www.Un.org/RDC ». ACP/C.L.