Kinshasa, 7 fév. 2025 (ACP).- Des jeunes de la commune de Kimbanseke, dans l’Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) ont été formés jeudi, en matière des droits de l’homme par une organisation, en vue de faire face aux arrestations arbitraires, a appris l’ACP lors d’un entretien. « Nous avons formé des jeunes de notre commune en matière des droits de l’homme dans le souci de leur doter des notions nécessaires dans la lutte contre les arrestations arbitraires et pour qu’ils connaissent leurs droits et devoirs dans la société », a déclaré Me Guynnard Kabamba, formateur à l’Asbl Carrefour d’actions pour le développement intégré (Cadit).
En sa qualité d’activiste des droits de l’homme, a-t-il dit, il forme gratuitement toutes les personnes qui voudraient connaitre ses droits en leur offrant des brevets à la fin de la formation. Il a souligné que cette formation est aussi dispensée en ligne pour tous ceux qui veulent avoir des notions des droits de l’homme. Me Guynnard Kabamba a également fait savoir que lors de cette formation, il explique aux apprenants les droits fondamentaux et les libertés qui sont garantis à chaque individu, sans tenir compte de nationalité, de sexe, de l’ethnie, de religion et autres, ajoutant qu’il leur enseigne également le droit à la liberté d’expression, à un procès équitable et à la vie descente. En ce qui concerne l’arrestation arbitraire, a-t-il dit, cela fait référence à une arrestation sans raison valable ou sans respect des procédures légales appropriées. L’arrestation arbitraire, a-t-il poursuivi, viole souvent les droits fondamentaux de l’individu, car cela peut se faire sans preuve suffisante ou justification légale. Hors l’article 17 alinéa 3 de la Constitution dispose que : « Nul ne peut être poursuivi pour une action ou une omission qui ne constitue pas une infraction« . Notons que l’Asbl Cadit a déjà formé 185 jeunes et que 51 autres jeunes sont en train d’être formés pour une durée de quatre semaines.ACP/