Kinshasa, 30 Décembre 2024 (ACP).- La mémoire de plus 700 victimes massacrées dans le village de Makobola, au Sud-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, le 30 décembre 1998, a été saluée par le Fonds national dans un communiqué consulté lundi par l’ACP.
« Le 30 décembre 1998, plus de 700 vies ont été tragiquement massacrées à Makobola. Aujourd’hui, nous pensons aux victimes, à leurs familles, et à tous ceux qui portent encore le poids de cette douloureuse histoire. Nous n’oublions pas ! Leur mémoire reste vivante, et nous continuerons de l’honorer », a-t-on lu dans ce communiqué posté sur le compte X du Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (Fonarev).
Selon la source, le massacre de Makobola est un sombre chapitre de la vie de la RDC. Il rappelle la gravité de la situation et la nécessité urgente d’agir rapidement pour résoudre les problèmes sous-jacents qui affligent la région de l’est de la RDC. Les familles des victimes continuent de réclamer justice et responsabilité.
Le massacre de Makobola s’est produit du 30 décembre 1998 au 2 janvier 1999 dans le petit village de Makobola, situé à environ 15 kilomètres au sud d’Uvira, à la frontière entre le territoire de Fizi et le territoire d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu.
Le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), un groupe armé à prédominance tutsie soutenu par le Rwanda et dirigé par Ernest Wamba dia Wamba, avait tué plus de 700 civils, appartenant en grande partie à la communauté Babembe.
ACP/C.L.