Le diocèse de Goma avait failli perdre da première cathédrale de la paroisse Saint Joseph touchée de très peu par la coulée de la lave lors de l’éruption volcanique du Nyiragongo, le 17 janvier 2002.
Cet édifice où reposent les restes de Mgr Joseph Busimba fut touchée par la furie de la nature jusqu’à sa réhabilitation grâce à la dévotion d’un généreux homme d’affaires. Réhabilitée, l’ancienne cathédrale, devenue un sanctuaire ouvrait ainsi la voie à l’érection d’un nouveau temple.
Ainsi naquit cette initiative de bâtir une nouvelle cathédrale, plus à l’ouest de Goma, sur un terrain jugé sûr car jusque-là épargné des fissures volcaniques.
La cathédrale Maman wa Amani, une bâtisse imposante trône ainsi sur un monticule de terre surplombant le lac Kivu, au quartier Kyeshero, à quelques encablures du port de Kituku. Cette cathédrale est présentée comme étant la troisième en Afrique en terme de capacité d’accueil, soit 3.500 places assises. Elle viendrait donc après la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et la Cathédrale du Souvenir africain de Dakar, capitale du Sénégal.
Les travaux exécutés par des Congolais appuyés par les Kenyans de Zénith Entreprises et dont le coup d’envoi remonte à 2014, ont franchi le tôlage sur la géante charpente métallique. L’ouvrage est actuellement en phase de finissage .
Le coût pour mener à terme l’ouvrage est estimé à l’équivalent de trois millions de dollars américains.