Bruxelles : soirée d’échanges sur la microfinance en faveur de la diaspora

Bruxelles, 18 décembre 2024 (ACP). – Les membres de la diaspora congolaise de Belgique ont été conviés, mardi à la salle des banquets de l’ambassade de la République démocratique du Congo(RDC) à Bruxelles, à une séance d’échanges et d’information sur la microfinance a appris l’ACP mercredi de source administrative.

« Nous avons débuté à Kinshasa avec la mise en place d’une structure d’épargne informelle par carte et aujourd’hui nous avons beaucoup évolué jusqu’à créer une vraie institution de microfinance capable d’accorder des crédits aux personnes jusqu’à un plafond de 50.000 dollars, avec un capital initial de 800.000 dollars », a expliqué Sylvain Mayemba, consultant en stratégie de l’Institution de microfinance « IMF Bisous Bisou », venu explorer le marché de la diaspora.

Cette séance d’échanges et d’information sur la microfinance a été également une occasion de présenter aux membres de la diaspora congolaise les possibilités de financer des projets en RDC.

Pour ce faire, a-t-il précisé, la procédure commence par l’ouverture d’un compte d’épargne à l’IMF Bisous Bisou à Kinshasa, puis des conseillers observent l’évolution de l’épargne et ensuite statuent sur le montant du crédit pour lequel le client est éligible.

Selon M. Mayemba, l’IMF Bisous Bisou (groupe Léon) dispose de deux galeries commerciales et d’autant d’hôtels à Kinshasa, d’un hôtel à Kolwezi où la zone minière présente une importante possibilité d’épargne, et deux autres à Brazzaville.

Le consultant de l’IMF Bisous Bisou a appelé les membres de la diaspora à saisir cette opportunité pour leurs investissements en RDC, en profitant des taux d’intérêt annuels concurrentiels de 3 à 6% qu’offre cette institution financière qui, par ailleurs, projette d’ouvrir une antenne en Belgique afin de faciliter les transactions.

L’IMF Bisous Bisou, située sur l’avenue du Commerce à Kinshasa, a débuté ses activités exclusivement avec les femmes en assurant leur formation en gestion pour leur autonomisation, en passant de l’économie informelle à la formelle, « car la pauvreté touche d’abord les femmes ».

Elle leur offre notamment des espaces de négoce après la fermeture du Grand marché de Kinshasa et les assiste avec de petits crédits, mais aussi en assurant des services de télécommunication, de transfert d’argent et de mise à disposition des coffres forts. 

ACP/UKB

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