Kinshasa 4 janvier 2025 (ACP)-Les opérateurs économiques de la République démocratique du Congo (RDC) ont été invités vendredi à migrer vers le secteur agricole et les filières industrielles lors de la conférence inaugurale de la 46ème édition de la Foire internationale du Congo Kinshasa (Fickin)
« Donc pour l´exposé d´aujourd’hui je vous invite, vous les opérateurs économiques de migrer vers un autre modèle économique basé sur le secteur Agricole et les filières industriels », a déclaré Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur
Il a encouragé les participants à basculer sur la culture du cacao, caféine, et le hévéa en ajoutant que le monde entier bascule vers les véhicules électriques mais ils vont utiliser les pneus et il y´à plus d´un milliard de véhicules sur terre alors avec ce nombre combien de fois on échange des pneus donc si on base notre agriculture sur l´hévéa pour produire du caoutchouc nous allons satisfaire cette demande mondiale.
Il a fait savoir que la RDC a 3.100 minéraux mais capte que 3 % de la valeur marchande, parce qu´on nous a appris qu´à faire l’extraction, et ne pas transformer ici nos matières premières.
Julien Paluku, ministre Commerce extérieur a relevé que « grâce à la mercuriale que la tonne de colbat coûte aujourd’hui 24 mille $, avec tout l´investissements qu´on met pour l’extraire mais au niveau de la ville de Beni ou à la province de l’Equateur où on produit la papaïne, sa tonne est à 23 mille $, alors la question, devons-nous aller vers les investissements lourds ou vers la papaïne avec les investissements légers.
Si nous cultivons vous et moi aujourd’hui 5 ou 10 hectares dans trois ans nous serons de millionnaires ».
Selon le ministre Paluku, le ministère du Commerce extérieur est un outil puissant pour orienter la politique économique d’un pays, permettant d’identifier un marché et de dire au pays attention il ne faut plus aller dans tel ou tel secteur aller plus tôt là où votre économie peur être sauvée.
La différence entre le commerce extérieur international et intérieur expliquée
Par ailleurs le ministre du commerce extérieur Julien Paluku a fait savoir que lorsqu’ on parle du commerce extérieur et international, souvent c’est un concept qui sème la confusion.
« Le commerce international, c’est l’ensemble de tous les biens et services qui s’échangent à travers le monde, le volume là, tandis que lorsqu’un pays échange avec un autre, ça, c’est le commerce extérieur. Et donc, je suis ministre du Commerce extérieur et non ministre du Commerce international, parce que le commerce international indique l’ensemble de tous les grands échanges dans le monde entier », a déclaré le ministre.
En poursuivant, voilà pourquoi le commerce extérieur prend les échanges commerciaux qui se passent entre un pays et un autre, entre un pays et plusieurs autres pays. Et c’est la raison pour laquelle la RDC est en train de voir comment définir sa politique commerciale vis-à-vis des pays tiers et comment elle doit se retrouver dans ce commerce international, quelle est sa part dans ce commerce international.
Il a relevé que le commerce intérieur, par contre, lui, s’occupe des échanges à l’intérieur du pays et donc de la concurrence interne au pays. Il est régi par les lois, alors que l’international est régi par les organisations internationales du commerce, il y a plusieurs pays dont le volume est très grand.
La Fickin toujours parmi les points des échanges du conseil des ministres
De son côté, M. Kabampele Ngabuy
directeur général de la Fickin a signalé vendredi à Kinshasa capitale de la République démocratique du Congo (RDC) qu’actuellement il se tient pas un, deux ou trois conseils des ministres sans que le mot de la Foire Internationale Congo Kinshasa ne soit cité.
Il a relevé qu’en marge d’exposition Foraine de la 46ieme édition de la foire Internationale Congo Kinshasa, sous la thème « Foire de la promotion des échanges commerciaux pour la diversification de l’Economie nationale » fidèle à sa tradition, il est prévu un colloque de haute facture pour permettre des échanges scientifiques sur les questions majeures de la nation.
« Plus qu’un simple espace d’exposition les éditions foraines demeurent le lieu de rencontre des producteurs et des consommateurs, des vendeurs et acheteurs ainsi que d’échanges scientifiques pour se faire des partenariat durables qui stimulent non seulement l’économie locale mais également notre intégration dans la chaîne de valeurs régionale et internationale », a martelé le DG Kabampele Ngabuy.
Il a ajouté qu’à l’heure actuelle de la mondialisation, l’économie de la RDC devrait être ouverte au reste du monde par conséquent, la foire Internationale Congo Kinshasa demeure le levier de la promotion des échanges commerciaux en se servant de sa vocation de vitrine nationale de notre pays.
La 46 ème édition de foire et la deuxième édition s´inscrit dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux au niveau continentale ainsi que dans le fonds manifeste que le gouvernement déploie pour faire bénéficier aux opérateurs économique nationaux des avantages de l´initiative de la Loi sur croissance et opportunités d’Afrique (AGOA) et de la Zone de libre- échange commerciale africaine (Zelcaf). ACP/C.L.