Kinshasa, 27 novembre 2024 (ACP).- La valorisation de la formation professionnelle et de métiers du secteur touristique en République démocratique du Congo a été recommandée mercredi au cours des assises de la semaine congolaise du tourisme à Kinshasa (capitale de la RDC).
« Nous avons droit de faire la valorisation du tourisme et pour mieux le faire nous devrions savoir ce qu’on fait c’est ainsi il est important de faire cette plaidoirie pour valoriser les métiers du tourisme pour mieux vendre l’image positive de la République démocratique du Congo », a déclaré Joseph Mbuyi Mukendi ,directeur général du Fonds spécial pour la promotion, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes (FSPEEJ) Intervenant sur un panel avec la thématique « formation, professionnalisation et valorisation des métiers du tourisme », M.Mbuyi a dit que « c’est l’un des éléments les plus importants qui nous manque dans le secteur du tourisme pas nécessairement qu’il nous manque mais peut-être qu’il nous faut plus agir. Parce que aujourd’hui dans le secteur de l’hôtelier, dans la restauration, dans la culture, dans le loisir et dans plusieurs secteurs qui sont liés au tourisme, vous allez vous rendre compte de comportement de certains acteurs, c’est-à-dire quand je dis de certains acteurs, c’est-à-dire de certains travailleurs qui évoluent dans ce secteur-là, d’où la nécessité de la formation et de la professionnalisation même ».
Il a poursuivi qu’avec « l’Office national du tourisme, nous allons travailler afin ensemble pour que nous puissions voir comment joindre nos efforts pour asseoir des programmes communs qui vont permettre à ce que les jeunes qui veulent évoluer dans la restauration puissent avoir mais plus …Ceux qui veulent évoluer dans l’hébergement puissent avoir le basique. Nous voyons certains qui évoluent dans l’hébergement avec des langages qui n’encouragent pas les touristes Vous avez dit vous-même ici qu’un touriste satisfait peut en rappeler, peut en ramener dix touristes .Mais qu’ils ne connaissent pas que même vers la porte d’entrée, les touristes se posent des problèmes sérieux dans nos aéroports ».
Elargir la vision du tourisme
« En effet je pense qu’ici, je peux solliciter ou bien encourager le ministre et le ministère du tourisme de pouvoir un peu se focaliser sur ces aspects-là au niveau des entrées de nos aéroports pour que les services qui sont commis là-bas et les personnes qui sont commises là-bas puissent être des personnes qui vendent le mieux le tourisme. Pour le faire, il faudrait soit de manière obligatoire une certaine formation au niveau de toutes les personnes qui sont là-bas, parce qu’on ne peut pas vouloir promouvoir », Joseph Mbuyi Mukendi, directeur général du FSPEEJ. Il a insisté aussi sur la nécessité de tenir compte de ce qui se passe dans les entrées des aéroports où il y a des tracasseries, il y a des dérangements, il y a des personnes qui ne vendent pas au mieux l’image de la RDC.
D’où la nécessité de la formation professionnelle dans le secteur touristique. Face à plusieurs services par exemple aux aéroports, chacun dans son domaine doit savoir son devoir, c’est-à-dire de promouvoir la destination RDC, a- t-il indiqué avant de lancer un appel à tous les participants ce n’est pas seulement le devoir du ministre du tourisme ni des officiels, mais c’est aussi un devoir à nous tous de vendre et promouvoir positivement la destination RDC. Et au ministre du tourisme « avec tout mon respect, j’aimerais qu’on lance des messages de sensibilisation dans le sens de donner une bonne image de notre beau pays ».
Pour sa part, Mme Malou Nzuzi, vice-présidente chargée de la Formation commission nationale sociale et employabilité , a fait savoir « qu’au niveau des entreprises, des institutions , nous mettons l’emphase, c’est la formation des personnels sur trois piliers essentiels, à savoir, le savoir-faire et le savoir-faire Et surtout dans ce qui concerne le secteur du tourisme parce que le savoir, il faut déjà comprendre dans quel secteur nous sommes, quels sont les gens qui sont rattachés à ce secteur-là ». « Une fois que le personnel comprend cela, on arrive au deuxième point, qui est simplement le savoir-faire. Comment est-ce qu’on le fait de façon concrète en termes de compétences, parce que ce sont des compétences que nous visons, pour nous assurer finalement qu’on va avoir une bonne prise en charge du touriste qui arrive à l’établissement »,a-t –elle dit.
Et puis, il y a le savoir-être permettant d’apprendre pour connaître beaucoup de théories, mais dans le secteur hôtelier, dans le secteur du tourisme en général, la matière première, « si je puis m’exprimer ainsi, c’est l’être humain. Et donc il faut savoir comment interagir avec cette personne-là, pourquoi ce touriste vient chez nous. Et alors, comment est-ce que nous allons nous y prendre pour pouvoir lui offrir cette expérience-là de plus optimale possible ? », a-t-elle conclu. ACP/