Muanda, 14 octobre 2021 (ACP).- Un baobab exceptionnel et imposant, appelé communément « baobab masculin », à cause de l’une de ses parties qui ressemble à l’organe sexuel attire les curieux au bord de l’Océan Atlantique au niveau de Nsiamfumu, un village des pécheurs, en territoire de Muanda, dans la province du Kongo Central à cause de son aspect insolite.
Ce baobab a un aspect insolite et porte des marques de circoncision. Il est tourné vers l’Océan comme défiant les eaux en furie qui érode impitoyablement la terre ferme.
Cet arbre constitue non seulement un fait curieux, mais aussi un attrait touristique indéniable qui donne à ce site la touche du tourisme de vision, ont constaté les membres du Réseau des Communicateurs pour le Développement durable (RCDD) qui viennent d’effectuer un voyage de presse du 02 au 09 octobre dans le territoire de Muanda.
Malheureusement, déplore Lucie Bwanga, membre d’une ONG de la place, ce baobab n’attend que son tour pour être emporté par les eaux en furie comme tant d’autres habitats naturels et infrastructures publiques et privées disparus.
Pour sauver ce baobab emblématique de la côte Atlantique, les riverains du village Nsiamfumu appellent le gouvernement à participer à l’érection du mur contre l’érosion dont les travaux sont à l’arrêt à ce jour. Et pourtant, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) ont déjà consenti des sommes colossales pour freiner l’avancée fulgurante des eaux salées de la mer qui érodent la terre ferme.
ACP/ RNL/NKV/MNI/TKM/KMT
