58 artistes plasticiens exposent des œuvres d’arts autour de la rumba congolaise au CWB

Kinshasa, 24 juin 2022(ACP).- Au moins 58 artistes plasticiens de Kinshasa, de Bukavu et de Lubumbashi ont présenté jeudi, au centre Wallonie Bruxelles (CWB) dans la commune de Gombe, 73 œuvres d’arts autour de la rumba congolaise, au cours d’une exposition dénommée « Rumb’Art ».

L’artiste peintre et organisateur de cette exposition, le Pr. Franck Dikisongele Zatumua a expliqué que la rumba congolaise est un patrimoine à fructifier et constitue la raison d’être de cet événement que chaque artiste plasticien matérialise au moyen des œuvres d’arts partant des différentes thématiques notamment sur le style vestimentaire, les relations familiales, etc.

Selon lui,  l’ambition est d’organiser un festival international qui sera un cadre d’échange et de réflexion sur la rumba, comme une identité congolaise et un patrimoine immatériel de l’humanité.

De son côté, le directeur général de l’Académie des Beaux-arts (ABA), le Pr. Henri Kalama, a salué la qualité du travail produit par ces artistes qui ont ressorti le rythme à travers les mélanges des couleurs et exprimé avec liberté différents aspects de la rumba dans cette exposition qui pourra être comptée parmi les meilleures à avoir abordé le thème de la musique congolaise.

L’artiste designer, Jean Jacque Tankwey, a fait savoir que  son œuvre réalisée en 2022 avec le bois d’afromozias, en forme d’un xylophone, intitulée en kikongo « Ebonga nkisi nkondi » qui veut dire en français « un sort qu’on peut jeter à un malfaiteur », met en avant plan le côté globalisant de la rumba congolaise comportant plusieurs cultures du pays, lesquelles sont à l’origine de cette musique.

Pour une revalorisation et pérennisation de la rumba chez les jeunes

De son côté, le directeur général honoraire de l’Institut national des arts (INA), le Pr. André Yoka Lye Mundaba, a souligné l’importance de redonner à la rumba sa valeur et de la rendre permanente pour les générations futures surtout par des telles activités qui permettent d’avoir une plus grande audience auprès de l’opinion publique, avant de convier les praticiens des arts à saisir l’opportunité qu’est le label UNESCO afin de promouvoir la rumba de manière diversifiée.

Au cours de cette activité culturelle, le public a assisté à  deux spectacles de musique rumba qui s’inscrivent dans le concept de la revalorisation et de la pérennisation de la rumba chez les jeunes au cours desquels les musiciens de l’orchestre de l’INAS ont interprété quelques tubes des précurseurs de la rumba congolaise moderne à savoir ; « Fétiche » de Tabu Lay, «Teti » de Barbara Kanam chanté par le groupe 4 étoiles pour le compte de la nouvelle génération de cette musique.

Cette cérémonie marquant le prolongement des activités axées sur la promotion de la rumba après son inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO le 14 décembre 2021, a permis à la déléguée du centre Wallonie Bruxelles, Catheryn Brahy d’inaugurer officiellement le bâtiment dudit centre nouvellement réfectionné. ACP/ODM/RNL/FMb/SGB

Fil d'actualités

Bendélé Ekweya té

Pas un centimêtre 1Cm

Tous unis derrière nos forces armées

Sur le même sujet