Kinshasa, 26 juin 2022 (ACP).-La rapporteur au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Chantal Kanyimbo, a vanté son parcours, dans son ouvrage intitulé « Mémoires : les plus belles années de ma vie », publié dans la collection « Comptes rendus » aux éditions L’Harmattan.
Selon l’auteur, cet ouvrage de 296 pages, préfacé par le Premier ministre honoraire, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, retrace son parcours professionnel dans la presse congolaise, au regard de son rêve d’enfance, celui de devenir une star de la télévision en RDC.
Elle plonge dans cet ouvrage, de manière précise et concise, les lecteurs dans son passé, tout en se référant aux grands évènements politiques du pays qui ont, entre autres influencé sur la vie de son foyer, et rends hommage à ses parents, Emile Kanyimbo Kazad et sa mère Charlotte Kamin pour le travail de titan abattu pour forger son éducation.
La journaliste Chantal Kanyimbo évoque dans cette œuvre, la rigueur de son père qui a œuvré dans l’administration à « Shinkolobwe », contrée du Katanga d’où a été extrait l’uranium utilisé pour mettre tragiquement fin à la seconde guerre mondiale en 1945, en rappelant sa passion pour les idéaux nationalistes, défendus par feu Patrice Emery Lumumba, le tout premier Premier ministre congolais qui a déplu aux sécessionnistes katangais, rangés derrière Moïse Tshombe.
Anicienne de l’Institut technique de l’information (ISTI), actuellement Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), c’est à la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), « OZRT » à l’époque que la journaliste entame sa carrière professionnelle en marquant sa touche dans la présentation du journal télévisé et plus tard dans la présentation de l’émission « Deux sons de cloches », mettant sur le plateau de la télévision le pouvoir et l’opposition, en vue de discuter sur les questions majeures du pays. Grâce à celle-ci, la journaliste a reçu nombreux prix et décorations de mérite à l’échiquier tant national qu’international.
L’ouvrage exalte également le parcours de cette dame qui fut la toute première femme à diriger l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) à travers sa lutte pour reformer cette organisation par l’éradication notamment des intrus appelés communément « moutons noirs », par la publication de l’annuaire des journalistes congolais et l’impression de la carte de presse pour certifier les vrais professionnels des médias.
Elle a, par son souci de reformer les médias congolais, apporté son expertise en tant que rapporteur au CSAC, en vue de veiller aux contenus médiatiques diffusés en RDC.
Par ailleurs, Chantal Kanymbo a, dans cet ouvrage révélé le cycle infernal qui perdure sur la scène politique congolaise depuis la Conférence nationale souveraine (CNS) notamment les éternelles concertations politiques, le sempiternel débat sur l’appartenance à l’opposition, la transhumance politique, etc.
Elle aborde, en outre, différentes thématiques en rapport avec la société congolaise notamment les problèmes de succession appauvrissant les veuves et les orphelins, l’emprise des traditions sur l’éducation sexuelle, l’avènement des charlatans avec la prolifération des églises évangéliques, les croyances fétichistes, etc. ACP/
