La danse, un moyen d’expression pacifique à exploiter par les jeunes congolais (un chorégraphe)

Kinshasa, 29 avril 2024 (ACP).- La danse est un moyen d’expression pacifique à exploiter par les jeunes congolais,  a fait savoir lundi, un artiste chorégraphe de la République démocratique du Congo, à Kinshasa, lors d’un entretien  en marge de la journée internationale de la danse, célébrée le 29 avril de chaque année.

« La danse est un moyen d’expression et de communication qui peut permettre aux jeunes danseurs et chorégraphes congolais sollicités pour se produire sur scène, de transmettre un message pacifique afin d’apporter une réponse efficace aux maux qui gangrènent l’Est de notre pays, en proie aux guerres à répétions », a déclaré Fabrice Don de Dieu Buabulamutima,  artiste chorégraphe, créateur de la compagnie de danse Kongo Drama.

Selon lui, les mouvements qui composent la danse sont chorégraphiés et peuvent transmettre divers messages et sentiments selon le thème exploité, notamment, l’amour, la révolte, la haine, Cet art a son propre vocabulaire, sa propre expression, son propre vocabulaire, ce que l’esprit ne peut exprimer, la danse le fait autrement.

Par ailleurs, il a déploré le fait que les danseurs congolais font face à plusieurs défis majeurs qu’ils rencontrent dans ce milieu entre autres, le manque d’un lieu dédié à la danse,  c’est-à- dire aucun espace précis pour qu’ils puissent exercer leurs disciplines, mais aussi des défis liés à l’accompagnement.

« Comme il y’a pas une reconnaissance structurelle en termes de bâtiment, cela implique aussi un manque de reconnaissance en termes de subvention, la danse n’est pas répertoriée comme un métier », a précisé l’artiste

C’est très important que le monde consacre une journée à la danse car le monde c’est l’être humain, les arbres. « L’homme est l’acteur principal de l’existence du monde, c’est lui qui a créé la danse pour qu’il puisse exprimer son identité donc en célébrant ce jour il se célèbre », a conclu le chorégraphe congolais.

Diverses activités culturelles sont organisées, chaque année à Kinshasa, en marge de la journée internationale de la danse afin de valoriser et vulgariser son importance pour les peuples.

A cet effet, un atelier a été ouvert, le 23 avril dernier à l’institut de Gombe, en prévision de la 13ème  édition du festival de danse dénommée «Meyabe», en vue de permettre aux danseurs de s’adapter à certaines techniques, leur permettant d’entreprendre dans ce secteur. ACP/KHM

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