Lancement à Kinshasa de la première édition de la Foire de la culture

Kinshasa, 26 juin 2022 (ACP).- La coordonnatrice de l’Agence « Vivez le Congo », Patricia Mbote Buetusiwa, a lancé, vendredi, la première édition de la Foire de la Culture dénommée « Dis moi Congo » à l’esplanade du stadium Saint-Albert du collège Boboto dans la commune de Gombe, en des légendes des léopards des années, des écrivains, des éditeurs d’ici et d’ailleurs.

Mme Mbote a fait savoir que ce grand événement permet aux Congolais de redécouvrir la culture congolaise à travers plusieurs thématiques proposées par son agence de culture et de tourisme, avant de lancer un appel aux congolais d’avoir une compréhension idéologique et pragmatique du pays pour contribuer à l’émergence culture et touristique  de celui-ci.

De son coté, la coordonnatrice de la plateforme du tourisme « Tokende Africa », Marie Ange Lundu qui a exposé sur le thème « Faire avancer le congolais, changer la mentalité des congolais », a salué l’organisation de cette édition, fruit d’une digne d’une fille du Congo, ajoutant que la Foire de la culture va désormais être organisée chaque année en RDC pour valorisé les domaines de la littérature, du tourisme et tant d’autres.

 Les Écrivains évaluent le secteur de la littérature congolaise

Par ailleurs, les écrivains, des éditeurs et les acteurs étatiques de la culture congolaise ont évalué et réfléchis au tour du thème « Littérature Congolaise : défis et perspectives, problèmes et solutions », en vue de proposer des pistes pouvant aider à faire avancer le secteur de la littérature

A cet effet, ces acteurs de la littérature dont Richard Ali Muntu, Christian Gombo, Celena Ngoyi, Patrick Kitenge alias Pat le gourou, Yahn Keme et autres ont, tour à tour, discuter sur les couacs dont ils ont toujours fait face, avant proposer des solutions nécessaires à leurs problèmes.

Pour le président des écrivains du Congo, Richard Ali Muntu il était question de réfléchir sur comment dans un grand pays comme le Congo, les écrivains, éditeurs n’arrivent jamais à bénéficier de l’accompagnement de l’État au moment où ils sont en train de remuer ciel et terre pour organiser des activités littéraires avec leurs maigres moyens.

Il a cité des projets en souffrance dans l’exécution par l’État dont la Loi portant politique nationale culturelle et celle relative à la politique du livre, avant de plaider auprès du pouvoir public de mettre en place une bonne politique culturelle tendant à valoriser le secteur de la littérature.

De son coté, Célena Ngoyi a évoqué les difficultés liées au feed-back entre les écrivains et animateurs de l’État, soulignant qu’une bonne prise de conscience permettra à tout un chacun de mieux remplir sa tâche. ACP/  

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