Kinshasa, 18 avril 2024 (ACP).- Le musée de l’Université de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été doté d’un dispositif numérique pour visionnage des d’objets d’art en 3D, a-t-on appris jeudi du concepteur de cette technologie, au cours d’un entretien.
«Nous venons d’amener au musée universitaire de Kinshasa, un dispositif numérique pour visionnage d’arts en 3D. C’est une technologie qui permet de visualiser des objets sous forme d’hologramme. Ce qui permet de déplacer virtuellement des objets du musée vers l’hologramme pour l’emmener dans la province, dans les villages ou vers la rencontre de différents publics », a déclaré Pierre Allaud, concepteur de cette technologie.
Selon lui, pour utiliser l’hologramme, il faut avoir une formation un peu spécifique qu’il donne aux chercheurs de l’unikin pour le moment et qui pourra lui-même diffuser cette formation à tous les partenaires locaux.
Et d’ajouter «La première étape consiste à numériser en 3D des objets qui sont dans les musées. Pour ce faire, on utilise une technique qui reconstruit en 3D les objets à partir de photographies. C’est ce qu’on appelle de la photogrammétrie. La deuxième étape consiste à prendre ce modèle et le mettre sur un site web en ligne qui s’appelle pico.ulienge.bo sur lequel tous les objets sont déposés. Et la troisième étape consiste à traiter ces données pour pouvoir les importer dans l’hologramme et les visualiser dans le dispositif ».
Actuellement dans la démonstration qui est faite, il y’a deux objets qui viennent du musée de l’université de Kinshasa. Il y a un élément qui vient de la collection du Personnel du musée de Lubumbashi et trois éléments qui viennent de la collection de l’université de Liège et cela permet véritablement d’échanger des objets, de présenter conjointement les objets quelles que soient leurs sources de provenance, a souligné la source.
ce dispositif a été présenté pendant 3 jours du lundi 15 au 16 avril dernier durant le Symposium sur le patrimoine, restauration et l’identité culturelle portant le thème « nous avons des lacunes« , qui s’est tenu à l’université de Kinshasa, indique-t-on. ACP/
