Un centre culturel  délocalisé pour sensibiliser la population congolaise  à l’écologie

Kinshasa, 21 février 2025. (ACP) – Le centre culturel ‘‘Ndaku ya la vie est belle’’, implanté dans la commune de Kalamu (centre de Kinshasa), a été délocalisé jeudi à l’Institut français de Kinshasa, en République démocratique du Congo, afin de sensibiliser la population à l’écologie et réinventer les imaginaires.

« On a voulu délocaliser Ndaku ya la vie est belle à l’Institut français,  le ramener en territoire de France (…) afin de sensibiliser la population congolaise à l’écologie en vue de sauvegarder l’environnement », a déclaré Célia Sharkawi, membre du collectif ‘‘Ndaku ya la vie est belle’’.

Pour sa part, la directrice de l’Institut français de Kinshasa s’est réjoui d’accueillir l’événement et a remercié toute l’équipe pour le travail accompli.

« Nous sommes particulièrement honoré d’accueillir, pour un mois à la Halle de la Gombe, le collectif ‘‘Ndaku ya la vie est belle’’. Je suis particulièrement contente, je trouve que leur travail est remarquable, une ténacité exemplaire, merveilleuse, toutes ces années à travailler à labourer des idées (…) je remercie toute l’équipe qui a travaillé d’arrache pieds pour nous présenter cette exposition », a dit Françoise Balais, directrice de l’Institut français de Kinshasa.

Réinventer les imaginaires afin de repenser le lien social et l’art

Selon Célia Sharkawi, cette activité vise à  réinventer les imaginaires qui permettent à la population de repenser le lien social et l’art.

« Nous voulons réinventer les imaginaires qui permettent à la population de repenser le lien social, de repenser l’art et d’en faire un levier pédagogique pour l’écologie. C’est aussi pour un travail social plus  abouti », a-t-elle affirmé.

Les artistes  présents dans cette activité ont exhibé leur savoir-faire  par la musique, la performance, la danse et le défilé de sapeurs.

Il sied de noter que cette activité va s’étendre jusqu’au 19 mars dans l’objectif de sensibiliser les Kinois, en particulier, et la population congolaise, en général, à sauvegarder et à protéger l’environnement. ACP/JF

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