La FEC reconnue comme maison du secteur privé depuis 50 ans, selon son président Albert Yuma

Kinshasa, 1er août 2022 (ACP).- Le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma Mulimbi, a déclaré samedi à Kinshasa, que cette organisation patronale est devenue et reconnue depuis 50 ans, comme étant une maison du secteur privé pour  ses membres et les entreprises, à l’occasion de la cérémonie commémorative de son cinquantenaire.

M. Albert Yuma a fait savoir, à cette occasion, que depuis la création de la FEC le 27 juillet 1972, elle est considérée à la fois comme une famille des entreprises où ses membres se retrouvent sans distinction des nationalités. Toutes ont à leur côté, un partenaire engagé (FEC) face à toutes les formes de tracasseries ou de pressions, un incubateur pour tous ceux qui désirent entreprendre.

Elle est aussi considérée comme un lieu d’accueil pour ceux qui viennent à la rencontre de ses animateurs et veulent investir au pays, un lieu de formation mais également un « think-tank » pour porter leurs voix dans le débat public, a-t-il dit.

«C’est pourquoi, face à l’ampleur des besoins, dans tous les domaines de vie économique, nous sommes toujours désireux d’attirer plus de membres dans tous les secteurs, et ce, pour le futur radieux de l’économie du pays. Je forme le vœu que nous élargissions le rôle de notre Fédération et nos missions », a dit en substance le président de la FEC.

Selon lui, il y a tant à faire pour drainer et orienter l’investissement public et privé vers le secteur privé local, tant à faire pour gérer des infrastructures collectives économiques nécessaires au développement des activités du secteur privé, tant à faire pour former les jeunes aux métiers de l’entreprise.

Pour y parvenir, a laissé entendre M. Yuma, le Conseil d’Administration de la FEC a placé son mandat actuel sous le signe du renouveau, en lançant le projet « Renaissance ».

Ce projet, a-t-il dit, vise à conduire une transformation en profondeur de la fédération aussi bien de sa gouvernance que de son organisation, en vue de permettre à l’Institution de devenir un acteur et un partenaire de premier choix dans la mise en œuvre opérationnelle de l’agenda national de développement, en faisant du secteur privé national la locomotive de l’économie.

«Il vise également à nous permettre de redevenir ce que la FEC était avant les pillages des années 90, une fédération ouverte à toutes les catégories d’entrepreneurs. A l’époque, notre fédération comprenait plus de 10.000 membres, dont près de 75% ont disparu lors de ces événements de triste mémoire. On compte parmi les victimes, notamment les moins robustes, c’est-à-dire, les petites et moyennes entreprises, les femmes commerçantes dont le rôle à la fin des années 90 avait été si essentiel pour permettre à la population de survivre, sans oublier bien sûr les jeunes entrepreneurs », a-t-il indiqué.

Le président de la    FEC a laissé entendre également que la RDC ne possède pas seulement des clefs de l’avenir du continent, à travers ses potentiels mais bien aussi le trousseau tout entier du développement économique mondial.

Le patronat congolais engagé au service de la nation

Par ailleurs, M. Albert Yuma a soutenu que la FEC, en tant qu’opérateur économique, son rôle sera toujours celui d’un acteur engagé au service de la nation. Elle a pour mission d’inciter, d’inspirer, d’accompagner, de conseiller, de plaider et de défendre tous ceux qui, dans la sphère publique, comme privée tant nationale, continentale qu’internationale, voient en la RDC, une terre d’opportunités économiques au service du développement de la nation entière.

Il a insisté pour ce faire, sur deux piliers essentiels : l’éducation et l’administration publique. Les opérateurs économiques, pour travailler et prospérer, ont besoin des personnels à la fois instruits et formés, particulièrement les jeunes, a-t-il dit, ajoutant que le système éducatif congolais doit éduquer et former les jeunes car aucun développement n’est possible, sans accorder une priorité à une éducation de qualité.

Pour lui, au-delà d’avoir des jeunes aptes à travailler et à entreprendre, les entreprises ont besoin d’avoir en face d’elles, une administration publique forte, car, a-t-il dit, il n’y a pas de pays dans lesquels on fait des affaires, dans lesquels on investit, sans un cadre administratif stable, sans fonctionnaires bien formés, sans protection du droit de propriété et sans exécution du droit des contrats.

«Bâtissons ensemble une économie forte afin de donner au Président de la République et au gouvernement, les moyens de garantir la souveraineté nationale. La paix à l’intérieur des frontières intangibles, est ma condition sine qua none pour l’épanouissement de notre économie », a conclu le président de la FEC.

La FEC honore les anciens présidents nationaux marquant une empreinte indélébile  pendant 50 ans

Par ailleurs, le Chancelier des Ordres Nationaux, le général-major, André Matutezulwa, a décerné des médailles d’or de mérite civique et d’argent à titre posthume aux membres de la FEC qui ont rendus des loyaux services à cette organisation, ainsi qu’à ceux qui sont encore vivants.

A titre posthume, ce mérite est revenu à MM. Tumba Tunkadi, Umba Kyamitala, Gilbert Tshiongo, Jeannot Bemba Saolona et William Damseaux.

Les vivants, à savoir Pascal Kinduelo, José Endundo, Georges Forrest, Jean-Pierre Kiwakana et Rachid Patel, ont reçu chacun une médaille d’or de mérite civique.  Six personnes par contre, ont reçu des médailles d’argent.

ACP/ODM/JFM/SGB/HBB/VVS

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