L’amélioration des recettes  fiscales en juillet est le fait de l’échéance, selon un fiscaliste

Kinshasa, 10 septembre 2020 (ACP) L’amélioration du volume des recettes fiscales constatées généralement chaque mois de juillet est le fait des échéances fiscales, a révélé jeudi à la presse, Kongolol Dominique, un expert fiscaliste.

Cet expert  condamne l’interprétation erronée des recettes fiscales réalisées lors de certaines échéances à celles du mois de juillet 2020, notamment.

Il a précisé qu’au cours de cette période, les recettes réalisées  connaissent une nette amélioration du fait qu’elles interviennent lors de la deuxième échéance fiscale consécutive au paiement du deuxième acompte provisionnel de l’Impôt sur le bénéfice et profit (IBP).

A titre d’exemple, au regard des échéances passées 2015-2016-2018 et 2019, les recettes réalisées ont toujours connu une amélioration conséquente par rapport au mois de juin, en 2019 notamment ; la DGI devait alors réaliser 665.734.750.062 FC au mois de juillet, contre 218.809.771,69 FC en juin de la même année.

La même tendance s’est confirmée en 2018 avec 395.593.760.677,66 FC contre 166.495.997.721,81 FC.

Cette performance, selon cet expert en fiscalité, est simplement due au fait que le mois de juillet correspond à la période de la deuxième échéance fiscale consécutive au paiement du deuxième acompte provisionnel de l’impôt  sur le bénéfice et profit (IBP), couplé à l’amélioration de l’assiette fiscale par la mise en application du système de déclaration fiscale par les moyens électroniques, les e-mails et la télé, déclaration qui ont abondamment expérimenté pendant la période de la COVID-19.

Selon cette source, cette tendance est observée chaque fois à l’approche d’une échéance fiscale où l’on note que les recettes connaissent un certain boom par rapport aux périodes ordinaires.

Au cours des dix dernières années, en juin 2019, juin 2018, 2017, 2016, 2015, les recettes réalisées aux mois de juillet de chaque année ont toujours connu une nette amélioration par rapport au mois précédent (juin) sous examen.

Les fiscalistes félicitent les responsables de cette régie financière  d’avoir su expérimenter avec succès les moyens électroniques pendant cette période difficile de la Covid-19, en vue de doter l’Etat congolais des moyens de sa politique, ajoutant que présentement,  la législation fiscale congolaise compte quatre grandes échéances en ce qui concerne le paiement de l’acompte provisionnel durant toute l’année fiscale, dont la première intervient au mois de mai, la deuxième en juillet, la troisième en septembre et la quatrième acompte en novembre.

Les fiscalistes notent aussi que l’échéance du mois d’avril est consacrée à la Déclaration fiscale de l’impôt sur les bénéfices et profits (IBP).

La mobilisation accrue des recettes par la Direction générale des Impôts (DGI), fait-on savoir, est uniquement le fruit des stratégies innovantes initiées et mises en œuvre par la haute Direction de cette régie qui, est elle-même est composée des techniciens et d’experts en fiscalité et non une initiative d’une structure quelconque de l’Etat dont le rôle n’est que dissuasif.

La mobilisation accrue des recettes fiscales est encouragée par la haute Direction de la DGI grâce aux conditions créées à travers les efforts inlassables de paix et de concorde nationale du gouvernement de la république d’une part, et d’autre part à l’abnégation du personnel de la DGI motivé par la matérialisation des objectifs que l’équipe dirigeante s’est assignés dans l’amélioration des conditions de vie et l’assainissement de l’environnement du travail et l’intérêt particulier porté à la qualité à rendre aux usagers. ACP/ZNG/Awa

 

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