Kinshasa, 06 octobre 2023 (ACP).- Le Programme d’appui au développement agro-industriel de Ngandajika (PRODAN), est porteur de création d’emplois en faveur des jeunes de Lomami,au centre- Est de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré, vendredi, le gouverneur de cette province.
« Le début d’exécution du PRODAN va donner des opportunités d’emploi aux jeunes et aux femmes, mais également pérenniser et sédentariser des jeunes qui, aujourd’hui, quittent cette zone à la recherche des boulots mieux payants dans d’autres sphères », a indiqué le gouverneur de Lomami, Nathan Ilunga, lors de la clôture de l’atelier du lancement technique PRODAN.
Pour le chef exécutif provincial, sa province doit être intégrée dans l’exécution et la gestion de ce grand projet jugé salutaire, précisant qu’en tant que représentant du gouvernement central, l’exécutif provincial est le superviseur de tous les services techniques déconcentrés.
« Nous disons merci au Chef de l’Etat qui a prôné, au jour d’aujourd’hui, la revanche du sol sur le sous-sol et c’est dans ce cadre que la philosophie du projet « PRODAN » a été conçu pour pouvoir implémenter l’agriculture en République démocratique du Congo et particulièrement dans la province de Lomami », a-t-il dit.
Il a, à cette occasion, remercié la Banque africaine de développement (BAD) pour la volonté manifestée de faire de la RDC une puissance agricole et particulièrement la province de Lomami qui a été sélectionnée pour ce grand projet et cela parce que c’est l’une des provinces qui dispose des milliers d’hectares de terre très riche.
Selon lui, ce projet salutaire est non seulement pour la province de Lomami, mais pour toute la grande partie du grand Kasaï et aussi du Katanga.
Pour sa part, la secrétaire générale au ministère de Genre, famille et enfant, Esther Kamwanya, représentant le ministre de l’Agriculture, a declaré que l’agriculture est le pilier fondamental du développement de la République démocratique du Congo.
« Pendant toute la durée de ces assises, une étude minutieuse a été menée pour la faisabilité de ce projet, mais également les participants ont été renforcés en capacités afin de permettre une bonne mise en œuvre de ce projet », a-t-elle déclaré, ajoutant que les détails soulignés au cours de ce projet permettront de conclure que les résultats escomptés de cet atelier ont été largement atteints.
Mme Kamwanya a, par ailleurs, soutenu que différents défis présentés par le Task manager de la Banque africaine de développement (BAD), des pistes de solution, ont été proposées pour une meilleure exécution de ce projet tant au niveau central qu’au niveau opérationnel à Ngandajika.
« Les femmes et les jeunes représentent plus de la moitié de la population du pays ; les aspects du genre sont d’une importance capitale dans ce projet, du simple fait que l’agriculture est l’une des activités principales dans le milieu rural où ceux-ci représentent plus de 70 % », a-t-elle conclu. ACP/