Lubumbashi, 06 juin 2023 (ACP).-Des hommes et femmes journalistes, partis politiques et ceux de la société civile du Haut- Katanga en République démocratique du Congo, ont été outillés du 5 au 6 juin à Lubumbashi sur le numérique, organisé par les collectifs des blogueurs ‘’Habari RDC’’.
« Cet atelier axé sur le thème : les ‘’ techniques de plaidoyer en ligne sous forme de la campagne digitale’’, s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase dudit atelier», a déclaré le chargé de la stratégie digitale au sein de Habari RDC, Daniel Ndjongelo. Il a, à cette même occasion, indiqué que pour mener un plaidoyer en ligne, il y a différentes étapes à suivre notamment connaitre et comprendre le public ciblé en faveur de qui il mène cette action, le catégoriser selon le critère démographique, l’âge, le sexe et leurs occupations. Savoir comment adapter les différents messages en vue d’apporter un changement et de ne pas oublier le facteur d’influence et les réalités qui accompagnent la cible.
« Connaitre son public cible, c’est savoir ses ambitions, ses croyances et ses aspirations futures », dit-il. Ce qui permettra de concevoir des messages en les adaptant selon les canaux de diffusions les plus utilisés par la cible. Par exemple, si votre cible est constituée des jeunes de 16 à 18 ans, il faut se tourner vers les réseaux sociaux. En outre, il bon d’utiliser comme outil, des courtes vidéos, des visuels attrayants, des bandes dessinées en format smalt phone», a souligné Daniel Ndjongelo. « L’objectif poursuivi dans ce plaidoyer est d’influencer et de persuader. Ainsi, pour atteindre cet objectif, il faut avoir une cause à défendre ou à dénoncer. Et celle-ci doit être situé dans l’espace et dans le temps. En plus, l’exigence dans l’élaboration du plaidoyer consiste à répondre à cinq questions, à savoir : qui, quoi, quand, où, et pourquoi », a renchérit M Fidèle Bwironde, l’un des intervenants.
Il a, par ailleurs rappelé que le plaidoyer existe et l’internet offre la possibilité de toucher même les personnes qu’on ne connait pas. Malgré cette facilité, l’initiateur doit bien faire le choix du décideur à qui il s’adresse, sinon, le message risque de n’avoir aucun impact. ACP/KHM/CL
