Ituri: une soixantaine d’acteurs passent en revue les interventions engagées sur les VBG

Bunia, 29 avril 2024 (ACP).- Une soixantaine d’acteurs issus de services étatiques ont passé en revue toutes les interventions engagées sur les violences basées sur le genre (VBG), lors d’un atelier organisé lundi à Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri dans le nord-est de la République démocratique du Congo.

« Nous acteurs issus de services étatiques, des ONG,  de la Monusco et du système de Nations-Unies, sommes ici pour un atelier de deux (2) jours pour présenter le plan de travail annuel 2024 et harmoniser les interventions dans le secteur du genre et protection de l’enfant.[…]. Il est pour nous question de passer en revue toutes les interventions engagées sur les violences basées sur le genre (VBG) y compris les activités de protection de l’enfant »,  a déclaré Jean-Marc Mazio de  la division provinciale genre, famille et enfant/Ituri. 

Il a fait savoir qu’au cours de cet atelier, la division provinciale du genre a étalé ses priorités à travers cet outil du plan de travail annuel pour ses objectifs 2024. « Le même atelier va s’atteler sur le niveau de coordination. On va identifier les opportunités de coordination, de complémentarité », a indiqué M. Mazio.

Pour lui, cette activité vise à renforcer le leadership de la partie étatique qui doit  être au centre de toutes les interventions d’autant plus que l’Ituri sous  l’administration de l’état de siège, les interventions dans le secteur du genre et protection de l’enfant se réalisent dans un contexte particulier.

« Contexte de conflits armés qui pèsent à la fois sur la femme et la jeune fille mais aussi qui mettent l’enfant en situation un peu particulière. Cet atelier va nous permettre de savoir qui fait quoi. Il sera aussi question de discuter sur la cartographie qui vise les intervenants et les interventions. Ça va nous permettre de fixer les indicateurs », a-t-il ajouté.

A l’issue de cet atelier,  a précisé M. Mazio, « le Plan du travail annuel (PTA) sera adopté et va fixer les priorités. Cela n’empêche que nous puissions avoir une petite feuille de route qui va fixer les actions que nous devons mener en urgence telles que  dans le cadre de l’accompagnement judiciaire de survivants de violences sexuelles, les questions de prise en charge, de coordination, de renforcement de capacités des acteurs ainsi que de collecte de données VBG et protection de l’enfant ».

Il a laissé entendre « qu’il était important qu’il ait désormais l’harmonisation de toutes les interventions dans le secteur de violences basées sur le genre et protection de l’enfant pour une belle présentation de résultats en termes de redevabilité ».

« Nous avons constaté le déficit là. Il fallait ramener  les gens qu’on puisse se mettre autour d’une table pour se demander si on est sur une bonne voie au regard de ce qui est prévu dans la politique gouvernementale ! Est-ce qu’il n’y a pas une nécessité que nous puissions nous réorganiser davantage. Tout ce qu’on fait doit se concentrer autour de l’État », a-t-il conclu. 

Il sied de rappeler que cette activité de deux (2) jours soit du 29 au 30 avril 2024 est appuyée par l’Agence Belge au développement(ENABEL) avec le financement de l’Union européenne. ACP/KHM

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