Kinshasa, 03 septembre 2020 (ACP).- La ministre d’Etat, ministre du Genre, famille et enfant, Béatrice Lomeya Atilite s’est dite consternée mardi par l’assassinat à Masisi dans la province du Nord-Kivu, des finalistes du cycle primaire qui n’avaient commis le péché que d’aller passer leurs examens de Test national de fin d’études primaires (TENAFEP) et le viol d’un groupe de jeunes filles du territoire d’Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele, qui se rendaient au centre d’examens d’Etat.
«Cela est grave surtout quand nous disons que les enfants constituent l’avenir de demain, nous voulons que cela passe par l’éducation et si ces enfants ne sont pas instruits, nous n’aurons pas de bons responsables demain», a regretté Mme Lomeya, avant de condamner ce genre d’assassinat.
Pour la ministre du Genre, présenter les condoléances aux parents pour la perte des êtres qui leurs sont chers ne peut pas les consoler. Mais pour honorer la mémoire de ces enfants, a-t-elle souligné, il faudra que la justice soit faite et que les enquêtes arrivent à établir les responsabilités afin que les auteurs de ces crimes soient identifiés et punis conséquemment. ACP/Kayu/ODM/Awa/NKV