Lubumbashi : les écolières d’un établissement scolaire sensibilisées contre VBG

Lubumbashi, 24 mars 2025 (ACP) – Les écolières d’un établissement scolaire à Lubumbashi dans le Haut-Katanga dans le sud-est de la République démocratique du Congo, ont été appelées sensibilisées lundi, contre des actes de violences basées sur le genre (VBG), a appris l’ACP de source scolaire.

« Les VBG désignent les actes préjudiciables perpétrés contre la volonté d’une personne tout en incluant les menaces et la privation de liberté. Ces actes causent chez les victimes de VBG  des souffrances physiques, sexuelles, psychiques et mentales », a indiqué la vice-coordinatrice de l’ONG Conseil national d’appui aux actions du gouvernement (CNAG), Lucie Kahemb qui a organisé une séance de sensibilisation au complexe scolaire la Percée, dans la commune de Katuba à Lubumbashi.

Elle a indiqué que l’encadrement et la défense des droits des femmes sont, entre autres, les missions de son ONG et a invité les écolières à lui soumettre leurs préoccupations en rapport avec les violences basées sur le genre auxquelles elles font face afin de les accompagner dans la recherche des solutions y afférentes.

Elle a renseigné, à cette même occasion,  que la femme et la jeune fille sont souvent victimes de ces genres des violences telles que le mariage précoce, la privation à l’éducation scolaire, le harcèlement.

Pour sa part, la journaliste Mélodie Mulongoy Binoka, de l’Agence Congolaise de presse, qui a parlé sur  » la jeune fille et le droit », s’est appesanti sur la méconnaissance des droits humains qui entraîne, non seulement un manque de revendication juridique et social, mais impacte négativement sur le progrès en matière de protection des droits à tous les niveaux.

Elle a invité les écolières à s’approprier les instruments juridiques tant nationaux qu’internationaux et à distribuer à chacune un dépliant sur lequel est mentionné quelques articles sur les droits de la femme et le code de famille. 

« Amener les jeunes filles à connaître leurs droits et à bannir la peur en vue de revendiquer ses droits est notre champ de bataille », a-t-elle déclaré, exhortant les écolières à s’ouvrir pour ne pas rester dans leur carcan  féminin qui  empêche leur épanouissement.

ACP/C.L.

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