Kinshasa, 13 mars 2025 (ACP).- Les bases jetées pour le rayonnement des écoles doctorales de la République démocratique du Congo (RDC) ont été appréciées par la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), à la clôture mercredi d’un atelier à Kinshasa, a-t-on appris de source officielle.
«Aux termes de trois jours de réflexion laborieuse que vous avez menée sur l’organisation des écoles doctorales en République démocratique du Congo, laquelle réflexion a inclus la forme et la structure des programmes d’études doctorales, je tiens à vous remercier pour toutes les bases que vous venez de jeter pour le bon fonctionnement de l’école doctorale. Votre détermination, que j’apprécie par ailleurs, va contribuer au rayonnement de l’Enseignement supérieur et universitaire», a déclaré la professeure Marie-Thérèse Sombo Ayanne, ministre de l’ESU.
Elle a également félicité l’Agence nationale d’assurance-qualité (ANAQ-ESU), pour la tenue de ces assises, du 10 au 12 mars, qui ont évalué la formation des cadres scientifiques de haut niveau pour assurer la relève académique et promouvoir la recherche scientifique.
«Nul n’a besoin de rappeler ici les insuffisances et abus constatés depuis lors dans l’organisation et le fonctionnement de ces écoles doctorales. Il en est de même des politiques dont font l’objet nos établissements à cause de divers dysfonctionnements au niveau de la gestion des études de 3ème cycle. Pourtant, la vision du Président de la République, Chef de l’État, et grand chancelier des universités et instituts supérieurs, (…) est très claire en cette matière, car cette vision vise à promouvoir l’éducation de qualité à toutes les filles et tous les fils de notre grand et beau pays, notamment par la formation intégrale des femmes et hommes responsables capables de résoudre les problèmes qui se posent dans leur société», a dit la ministre de l’ESU.
Depuis un certain temps, a fait savoir la ministre, le Gouvernement se préoccupe de créer des conditions optimales en vue des garanties d’une formation de qualité en faveur des doctorants.
«Ainsi, en mettant en œuvre l’approche participative élargie non seulement aux délégués des différentes institutions d’enseignement de Kinshasa, mais aussi en provenance de l’intérieur du pays, nous avons voulu innover afin de garantir une appropriation plus aisée par tous les acteurs institutionnels et opérationnels appelés à appliquer les décisions qui en découleront», a-t-elle dit.
La ministre de l’ESU a, à cet effet, réaffirmé son engagement à prendre en compte les pertinentes recommandations issues de ces assises et de celles à venir.
Les compétences et le respect du critérium par les établissements, parmi les résolutions
A l’issue de cet atelier, il a été recommandé à tous les établissements de l’ESU ayant compétence, selon les 12 critères de viabilité contenus dans les dispositions légales en vigueur, d’organiser les écoles doctorales.
Les participants ont aussi opté pour l’organisation de doctorats de recherche, en faisant asseoir momentanément le doctorat professionnel et le plaidoyer pour le financement de la recherche.
Le professeur Constant Nkiama, secrétaire exécutif de l’ANAQ-ESU, a salué toutes ces recommandations, notamment celle de la création d’un fichier national pour suivre l’évolution des thèses à soutenir, avant d’affirmer l’engagement de sa structure à inscrire toutes les recommandations dans un seul document à présenter à la tutelle. ACP/JF