Le Mali répond aux sanctions de la CEDEAO

Kinshasa, 10 janvier  2022 (ACP).- Le président Ghanéen Nana Akufo-Addo s’est exprimé à la suite de l’énoncé des sanctions de la CEDEAO envers le régime militaire malien, a-t-on appris lundi des agences internationales de presse. Selon ces sources, des mesures à effet immédiat ne seront levées que lorsque la junte présentera un calendrier « acceptable ».

Pour la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest, il s’agit de défendre ses principes fondamentaux de gouvernance et de contenir l’instabilité régionale. « C’est le sixième sommet extraordinaire depuis que j’ai pris la présidence de l’Autorité auquel vos excellences ont participé concernant les questions du Mali et de la Guinée », a déclaré le président du Ghana. « C’est un témoignage fort de votre leadership et de votre préoccupation pour l’avenir de la CEDEAO.

« Deux jours avant le sommet extraordinaire d’Accra, la junte avait revu sa proposition à la baisse, dans le souci de « maintenir le dialogue et une bonne coopération avec la CEDEAO » a expliqué le ministre des Affaires Etrangères Abdoulaye Diop.

 « La proposition officielle qui m’a été soumise par les autorités de transition de la part de leur chef indiquait que la période de transition devait durer cinq ans », a continué Nana Akufo-Addo.

« Ensuite, par une lettre qui m’a été adressée le 7 janvier 2022, soit il y a deux jours, le chef de la transition malienne a déclaré que la période était désormais modifiée pour être ramenée à quatre ans. » La réponse malienne ne s’est pas fait attendre et condamne « énergiquement » les sanctions illégales de l’organisation, instrumentalisées selon elle par des « puissances extra-régionales ».

La junte a annoncé rappeler ses ambassadeurs dans les pays membres de la CEDEAO et fermer ses frontières terrestres et aériennes.

ACP/Kayu/OB/CKM/SGB/MMC

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