Kinshasa, 09 juillet 2021 (ACP).- Le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, le Dr Jean-Jacques Mbungani, accompagné de la vice-ministre Véronique Kilumba, a rassuré jeudi, à Kinshasa, la délégation des Congolais qui se sont déjà fait vacciner contre la COVID-19 avec le vaccin AstraZeneca sur son efficacité.
Cette délégation reçue en audience au cabinet du ministre de la Santé, était venue lui transmettre les préoccupations des Congolais concernant le vaccin AstraZeneca et obtenir des éclaircissements au sujet des rumeurs négatives autour de ce vaccin qui circulent aussi bien en RDC qu’à l’étranger.
Selon Clément Kanku, chef de la délégation, le ministre Mbungani a expliqué le processus de reconnaissance du vaccin AstraZeneca à l’étranger.
Les échanges ont également porté sur la prise en charge des personnes en cas d’effets secondaires dus à la vaccination.
«Nous avons fait des propositions utiles par rapport à la communication car la population doit recevoir la vraie information. Cela incitera plusieurs personnes à se faire vacciner afin d’atteindre l’immunité collective», a souligné le chef de la délégation.
La gratuité de l’accès au vaccin, a-t-il enchéri, doit être effective. Il a déploré le fait que certains établissements sanitaires du pays font payer le vaccin, une situation qui décourage également la population. Pour lui, le ministre de la Santé doit revoir cette situation.
« Le ministre Mbungani a été très attentif et nous pensons que nous allons travailler en collaboration pour que le vaccin soit finalement accepté par l’ensemble de la population », a-t-il souligné Clément Kanku.
Plaidoyer pour une prise en charge expéditive des malades de la COVID-19
Par ailleurs, M. Clément Kanku a fait savoir qu’en cette période où la RDC connait la 3ème vague de l’épidémie de COVID-19, la prise en charge des malades doit être expéditive et efficace.
Plusieurs concitoyens diagnostiqués positifs au Coronavirus n’ont pas accès aux soins appropriés. Alors que le traitement de COVID-19 devrait être gratuit dans des hôpitaux désignés par l’Etat, ces hôpitaux , a-t-il déploré, n’acceptent pas la gratuité.
« Le Dr Mbungani nous a informé qu’il a réquisitionné un grand hôpital de la place pour que les malades se fassent gratuitement soigner contre la COVID-19 », a-t-il indiqué.
La vaccination, a-t-il précisé, est un acte volontaire. Dans la situation actuelle, il est important de se faire vacciner pour se protéger contre cette maladie.
« Au delà des gestes barrières, la vaccination reste une option crédible », a-t-il souligné. ACP/Fng/nig
