Kinshasa, 10 janvier 2022 (ACP).- Le gouvernement de la République a été informé, au cours de la trente-cinquième réunion du Conseil des Ministres de vendredi dernier, du rapport de la Commission interministérielle appelée à présenter, sur instruction pressante du Président Félix Tshisekedi, l’état des lieux de la liquidation des Lignes Aériennes Congolaises (LAC), en vue de la finalisation de ce dossier.
Selon le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, qui l’a souligné dans le compte rendu de ce conseil présidé par le Chef de l’Etat, cette Commission composée d’experts de la Primature, des ministères en charge du Portefeuille et des Transports a, pour ce faire, transmis des réponses aux préoccupations de ce dernier.
Il s’agit notamment de la créance certifiée des LAC sur l’Etat congolais ; de la dette sociale certifiée due aux agents des LAC ; de la dette envers d’autres créanciers ; de la valeur marchande du patrimoine existant ainsi que d’autres litiges importants.
Ce Rapport est appelé à être enrichi par la même Commission interministérielle, avant son examen et son adoption en Conseil des Ministres, a fait savoir le porte-parole du gouvernement.
Par ailleurs, au cours de cette réunion du Conseil, la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille, citée par le porte-parole, a précisé que « l’éventuelle récupération du patrimoine restant des LAC-Sarl, pour l’affecter à une autre société existante ou nouvelle société, devra se faire par voie d’acquisition auprès du Comité de liquidation des Lignes Aériennes Congolaises (LAC-Sarl) ».
Pour le Président Félix Tshisekedi, comme souligné dans le compte rendu de la trente-quatrième réunion du Conseil des Ministres, tenue le 24 décembre 2021, ce rapport relatif à l’état des lieux de la liquidation des LAC est d’une importance capitale, rappelle-t-on. « L’enjeu sera d’apprécier le patrimoine disponible des LAC d’une part, et de faciliter une meilleure prise de décision, en rapport avec la mise en œuvre d’un nouveau véhicule à même de propulser l’exploitation optimale des activités aériennes dans notre pays d’autre part », avait-il tenu à faire remarquer dans sa communication.
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