L’UA condamne l’enlèvement de plus de 50 femmes au Burkina Faso

Kinshasa, 20 janvier 2023(ACP).- Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), a  condamné l’enlèvement de plus de 50 femmes au Burkina Faso par des djihadistes présumés. « Je condamne l’enlèvement par des hommes armés non identifiés de plus de 50 femmes les 12 et 13 janvier dans la zone d’Arbinda, dans la région nord du Sahel au Burkina Faso », a déclaré Moussa Faki.

Il a demandé la libération immédiate des femmes enlevées et leur retour en toute sécurité dans leurs familles et leurs communautés, exhortant en outre les autorités nationales à ne ménager aucun effort pour traduire en justice les auteurs de ce crime odieux.

Il s’est notamment dit préoccupé par le fait que les groupes armés prennent pour cible les femmes et les filles dans le cadre de leur stratégie visant à terroriser les communautés.

M. Faki Mahamat a réaffirmé la solidarité de l’UA avec le Burkina Faso et s’est dit déterminé à accompagner les autorités burkinabè dans le retour à l’ordre constitutionnel et à œuvrer pour une paix durable.

Des nourrissons parmi la soixantaine de personnes enlevées

Des nourrissons figurent parmi la soixantaine de personnes enlevées la semaine dernière dans le nord du Burkina Faso par des djihadistes présumés.

« Le 14 janvier, mon parquet a été informé par des officiers de police judiciaire de cas d’enlèvement d’une soixantaine de femmes et de nourrissons par des hommes armés non identifiés dans les encablures de la commune d’Arbinda (nord) », a écrit dans un communiqué le procureur, Issouf Ouedraogo.

Le précédent bilan faisait état d’une cinquantaine de femmes enlevées« Ces enlèvements auraient été effectués les 12 et 13 janvier respectivement dans les villages de Liki-Boukouma avec une quarantaine de victimes, de Sirigni avec une vingtaine de victimes », a-t-il expliqué. ACP/Kayu

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