Tutelle des écoles de formation professionnelle : satisfaction après la décision de l’exécutif provincial du Haut-Katanga

Kinshasa, 6 juin 2023 (ACP).- Le ministère de la Formation professionnelle et métiers (FPM) a salué, mardi à Kinshasa, la décision de l’exécutif du Haut-Katanga, de placer les centres de formation professionnelle et les instituts de cycle court sous la tutelle provinciale dudit ministère.

« Nous saluons la décision du gouverneur Jacques Kyabula, qui a instruit aux responsables provinciaux des écoles primaires, secondaires et techniques de se baser sur l’ordonnance-loi fixant les attributions des ministères, afin  d’éviter les conflits de compétence »,  a déclaré à l’ACP le directeur de cabinet  adjoint de la ministre de la FPM, Claude Boliyeli.

« La décision du gouverneur du Haut-Katanga vient contribuer au bien-être de la population congolaise dans l’organisation des épreuves de l’examen d’Etat et du jury pratique, en octroyant aux candidats du cycle court un titre  de formation professionnelle », s’est félicité Claude Boliyeli.

« Depuis que le ministère a organisé les épreuves certificatives  nationales de fin d’études professionnelles (ENFEP) en RDC, qui en sont à leur troisième édition, ceci compte pour 65% des points pour l’éducation des jeunes désœuvrés et ceux  qui désirent apprendre un métier », a-t-il précisé.

D’après lui, sonministère accompagne la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, qui tient à la création d’une classe moyenne en RDC à travers la formation des jeunes, afin de réduire le taux de chômage, mais aussi d’attirer les investisseurs tant nationaux qu’internationaux.

A ce sujet, a-t-il ajouté, il faut qu’il y ait des directives et des  normes édictées par un seul ministère qui s’appliquent à tous les autres. « Nous voulons exercer notre tutelle, c’est-à-dire que l’octroi des titres  certificatifs, les curricula, les programmes et l’évaluation des apprenants soient placés sous la tutelle de la FPM pour parler de la formation comme sphère de développement durable », a-t-il martelé.

Le ministère de la Formation professionnelle et métiers a pour mission, de former et préparer la jeunesse à un emploi afin de  permettre au pays d’avoir une main d’œuvre qualifiée et de combattre le chômage de cette catégorie de la population, a rappelé Claude Boliyeli, citant l’exemple de quelques pays africains qui ont connu l’essor économique grâce à la formation professionnelle, notamment la Tunisie et le Maroc.

Depuis la création ministère de la Formation professionnelle et apprentissage des métiers, des divergences ont été observées dans ses attributions à celles de l’Enseignement primaire, secondaire et technique. Les différends sur l’organisation des épreuves de l’Examen d’Etat et la programmation du jury pratique et oral des instituts de cycle court en sont des illustrations, rappelle-t-on.

ACP/

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