Un milliard de dollars en faveur de l’amélioration du capital humain en République démocratique du Congo

Kinshasa, 16 juin 2020 (ACP).- Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé un financement d’un montant total de un milliard de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) afin d’améliorer le capital humain en République démocratique du Congo, indique un communiqué de la Banque Mondiale parvenu mardi à l’ACP.

Selon la source, ce financement comprend 800 millions de dollars en faveur du projet pour l’équité et le renforcement du système éducatif (PERSE) et 200 millions de dollars de financement additionnel en faveur du projet de renforcement du système de santé (PDSS) pour améliorer la santé maternelle et infantile.

« En soutenant la gratuité de l’enseignement primaire et l’amélioration de la santé maternelle et infantile dans les provinces les plus pauvres du pays, ces deux projets visent à aider les populations les plus vulnérables à accéder aux services de base, » souligne Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo, la République du Congo, la République centrafricaine et le Burundi qui précise que « Ce financement est d’autant plus important qu’il permettra d’atténuer les conséquences économiques et sociales du coronavirus pour les plus pauvres. » dans la mesure où il soutient deux projets ci-dessous :

Le projet pour l’équité et le renforcement du système éducatif (PERSE)qui vise à améliorer l’accès à l’enseignement primaire dans 10 provinces et à renforcer les systèmes éducatifs de base. Les provinces sélectionnées sont le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, l’Ituri, la Lomami, le Kasai, le Kasai Central, le Kasai Oriental, le Kwilu, le Kongo Central et Kinshasa.

« Le PERSE va aider le gouvernement à mettre en œuvre la réforme sur la gratuité de l’enseignement primaire en renforçant les systèmes de gouvernance et la qualité de l’enseignement, » explique Scherezad Joya Monami Latif, spécialiste en chef de l’éducation à la Banque mondiale, ajoutant que « Grâce à cet appui, plus de 9 millions d’enfants vont pouvoir être réinscrits et retourner en classe, lorsque les écoles réouvriront après le confinement, donnant ainsi accès à l’école à plus d’un million d’enfants pauvres, actuellement exclus du système scolaire ».  

Un financement additionnel du projet de renforcement du système de santé (PDSS), celui qui va permettre d’améliorer l’utilisation et la qualité des services de santé maternelle et infantile ; et apportera une réponse immédiate et efficace à toute crise sanitaire. Les provinces ciblées sont : le Mai-Ndombe, le Kwilu, le Kwango, le Sud Ubangi, la Mongala, l’Equateur, la Tshuapa, le Haut Katanga, le Lualaba, le Haut Lomami, le Maniema, le Nord Kivu, le Sud Kivu et Kinshasa.

« Il s’agit de poursuivre et de renforcer les efforts en cours, » précise Hadia Samaha, spécialiste en chef de la santé à la Banque mondiale. « Cette approche de financement basé sur la performance a déjà permis d’améliorer la qualité des services, tout en renforçant le système de santé publique, la surveillance des maladies et les capacités de riposte pour permettre de mieux faire face aux flambées épidémiques. », soutient-il.

Le projet pour l’équité et le renforcement du système éducatif (PERSE) comprend un crédit de 444 millions de dollars et un don de 356 millions de dollars, tandis que le quatrième financement additionnel du projet de renforcement du système de santé (PDSS) comprend un crédit de 121 millions de dollars et un don de 79 millions de dollars. 

L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique. ACP/Kayu

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