Bunia, 03 juin 2023 (ACP). – La réhabilitation de la route Bunia-Mungbwalu longue de 85km dans la province de l’Ituri en République Démocratique du Congo, a suscité la satisfaction du vice-président provincial de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), au cours d’un point de presse qu’il a tenu à cet effet.
« Nous sommes ravis de l’effort fourni par l’administration militaire pour avoir appuyé financièrement les travaux de la réhabilitation de la route Bunia-Mungbwalu qui était dans un état d’impraticabilité totale depuis une certaine période », a dit M. Michel Ngona, vice-président provincial d’ACCO/Ituri.
Et d’ajouter : « la réhabilitation de cette route va soulager tant soit peu le calvaire des usagers routiers qui fréquentent régulièrement ce tronçon ».
M. Ngona a fait remarquer qu’auparavant les chauffeurs faisaient deux (2) à trois (3) semaines sur la distance Bunia-Mungbwalu lorsque la route était dans un état de délabrement très avancé mais actuellement il suffit d’une journée pour parcourir ce trajet.
Pour prévenir la dégradation de cette route, il a recommandé au gouvernement provincial de créer une brigade de cantonnage manuel qui va encadrer les jeunes à risque de cette région minière qui seront utilisés comme main d’œuvre dans les travaux de maintenance.
Il a demandé à l’entreprise choisie qui exécute ces travaux de réhabilitation de cette route de construire les caniveaux pour la canalisation des eaux de la pluie afin que la route garde sa position initiale.
Enfin, il a émis le vœu de voir la même réalisation sur les différents tronçons routiers qui sont dans l’état piteux notamment les routes nationales (RN) N°27 et 4 afin de faciliter la tâche aux usagers routiers de voyager dans la quiétude.
Des retombées positives
En outre, depuis le début de travaux de réhabilitation de cette route les prix des transports de taxis-motos de Bunia-Mungbwalu sont revus à la baisse passant de 150.000 à 75.000 FC, tandis que sur Bunia-Kilo se négocie aujourd’hui à 35.000 au lieu de 50.000 FC comme auparavant.
Même constat sur les produits de première nécessité dont à titre illustratif un sac de riz de 25 Kg qui se vendait à 125.000 FC revient à 55.000 FC, un sac de farine de 25kg revient à 75.000 au lieu de 125 000, un bassin de cossette de manioc se vend actuellement à 15.000 FC au lieu de 25 000 FC, un bidon d’huile de 20 litres qui se négociait à 15.000 FC revient à 6000, 10 Kg de haricots s’achète à 40.000 FC au lieu de 60.000 FC. ACP/KKP/KHM
